Présentation
Publié le 11/05/2017
Longtemps condamné à jouer la course au maintien en TOP 14, pratiquement évincé de la course aux phases finales européennes après une phase aller de poule délicate, le Stade Français s’est offert une fin de saison en fanfare, manquant de peu la qualification au niveau national, mais l’actant à l’échelon continental. Pour sa dernière sortie de la saison, avant de tourner une page historique du club et de réécrire une page toute neuve, avec des changements en profondeur, ce groupe et ce staff parisien rêvent de connaitre un final en apothéose. Au regard de l’enceinte et de l’adversaire de cette finale, c’est déjà une réussite, mais avec la victoire au bout, ce serait forcément sensationnel.
Pour cela, il faudra d’une part confirmer le proverbe « jamais deux sans trois », mais également le contredire. Incompréhensible nous direz-vous ! Pas tant que cela. En confirmant l’adage, Paris signerait un troisième exploit dans ces phases finales après la victoire sur les Ospreys à Cardiff en quarts (25-21), après avoir résisté à Bath en demi-finale à Jean Bouin (28-25). Le Stade Français visera donc la passe de trois pour glaner pour son premier titre continental. En le contredisant, le club parisien s’éviterait une troisième défaite en autant de finales de Challenge Cup après les échecs de 2011 face aux Harlequins (18-19) et de 2013 contre le Leinster (13-34).
Pour cela, les hommes de Gonzalo Quesada vont devoir se défaire de Gloucester, une formation plus qu’expérimentée dans cette compétition qu’elle a d’ailleurs remporté deux fois, dont la dernière en 2015 contre Edimbourg. A Murrayfield, l’air écossais devrait leur rappeler de bons souvenirs et leur donner envie d’ajouter un troisième sacre à leur palmarès. Cela leur permettrait également de confirmer leur taux de réussite à ce niveau avec une troisième victoire en autant de finales.
Tout un programme donc pour Paris, outsider de gala, mais qui a les armes pour s’imposer et lancer ce week-end de finales européennes sur les chapeaux de roue. Gageons que ce troisième rendez-vous sera le bon et permettra au rugby français d’ajouter un 8ème titre à son bilan, et un septième club au sommet de la pyramide. Bon courage à Paris et à ses supporters, et que les Rose et Bleus connaissent une fin de parcours heureuse.