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Interview

Christophe Urios (Castres) : « Nous savons que nous pouvons rivaliser »

Christophe Urios (Castres) : « Nous savons que nous pouvons rivaliser »

Publié le 10/06/2016

Quel sentiment prédomine après la validation de votre participation aux phases finales ?

C’est une grande fierté. Quand nous avons pris le projet à l’intersaison, on connaissait le groupe, on savait de quoi il était capable, nous avons pris quelques joueurs en plus, et nous avions que cela fonctionnerait, mais encore fallait-il le valider sur le terrain. Il y a eu des hauts et des bas, mais au final, je trouve que notre saison est réussie, même si elle peut encore être meilleure.

 

Comment expliquez-vous ce CO à deux visages cette saison, après une première partie de parcours délicate, et une seconde maîtrisée ?

Je ne suis pas totalement avec cela. Je ne dirai pas que la première partie de saison a été compliquée, du moins pas manquée. Il y a certes eu un mois d’octobre délicat avec trois défaites de rang dont une à domicile (NDLR : 23-31, J6) mais c’est moi qui me suis planté, et une rouste à Clermont (NDLR : 42-13, J7), mais nous nous sommes vite repris avec trois victoires de suite. Certes, nous n’avions pas la même maîtrise qu’aujourd’hui, mais je ne pense pas que nous ayons réellement notre première partie de saison.

 

Il s’agira de la sixième participation du club aux matches de barrages, où votre bilan est positif (3 victoires pour deux défaites). Cette expérience peut-être un atout ?

Sur des matches de cette importance, qui se jouent sur d’aussi petits détails, c’est sûr que c’est bénéfique d’avoir un passif positif à ce niveau, et de pouvoir s’appuyer sur des joueurs qui ont vécu ces moments. Après cela ne fait pas tout, nous avons également des joueurs de très haut niveau qui tirent tout le monde vers le haut, et ça aussi c’est important.

 

Il s’agira de la quatrième confrontation avec Montpellier à ce niveau, la première à l’extérieur...

Oui, mais si le passif du groupe à ce niveau m’intéresse, celui des adversaires affrontés et des résultats m’inspirent moins. On ne peut pas comparer ! C’étaient des équipes différentes, des contextes différents puisque que c’est le CO qui recevait, et Montpellier n’avait pas le même statut.

 

Un mot sur votre adversaire, qui a certes perdu lors de la dernière journée, mais qui a réalisé une fin de saison tonitruante.

C’est une équipe qui écrase tout sur son passage, qui dégage une réelle impression de force. Quand tu les joues, tu te dis que c’est solide, et que c’est solide pendant 80 minutes. Par les mecs, le jeu, l’organisation, la façon d’être… il va falloir être très costaud pour les embêter.

 

A quel type de rencontre vous attendez-vous ?

Comme tous les matches, ça va être très dur devant, âpre, je n’ai pas mémoire d’un match de phases finales où tu te dis la balle à l’aile la vie est belle. Les deux matches de la saison avaient été de haut niveau, chacun avait gagné chez lui, nous avions pris le bonus à domicile (NDLR : 34-19), le défensif à Montpellier (NDLR : 19-22), donc ce sont plutôt de bons souvenirs, et nous savons que nous pouvons rivaliser. Et puis le Racing a prouvé que l’on pouvait les battre. Donc je pense que l’on va assister à un vrai match de phases finales.