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Phase finale REPLAY

Demies TOP 14 : 2018, dans la Cité des Gones

Demies TOP 14 : 2018, dans la Cité des Gones

7 ans après, Lyon accueille de nouveau le dernier carré du TOP 14 dans le Groupama Stadium. Retour en 2018, avec un zoom sur les deux rencontres.

 

Quasiment à domicile, le LOU n’a pas vu la lumière



Pour la première fois de l’histoire du TOP 14, les demi-finales se disputaient dans le néo théâtre de l’Olympique Lyonnais. Et pour cette occasion, le LOU Rugby s’est hissé dans le dernier carré du TOP 14 pour la première fois de l’histoire du club, après une victoire en barrages sur la pelouse du RC Toulon. Face aux locaux, une équipe du Montpellier HR qui terminait premier de la phase régulière. 

Lors de cette première affiche des demies de 2018, la rencontre va largement tourner à l’avantage des Cistes. Les Lyon vont être dominés par des Montpelliérains qui vont inscrire un grand nombre de points, par la botte de leurs Springboks Ruan Pienaar et de François Steyn, avant les éssais héraultais. Nemani Nadolo, Alexandre Dumoulin, Louis Picamoles et Paul Willemse aggraveront la marque au fil de la rencontre. Les 14 points de Michael Harris ne changeront rien au score, et Montpellier s’imposa sur le score de 40-14.

 

Les internationaux des grands soirs, la der’ de Michalak

 

Côté montpelliérain, on s’est appuyé sur l’expérience et la puissance des anciens ou des futurs Bleus. C’est d’abord le cas avec la malice de Louis Picamoles qui, à l’issue d’une pénalité sur mêlée rapidement jouée, est parti seul inscrire le troisième essai de son équipe peu avant la demi-heure de jeu. Quelques instants avant la fin de la rencontre, c’est le puissant Paul Willemse qui est venu conclure le bal, après un énorme ballon porté qui faisait ravage lors de cette saison. 

Une défaite dure du côté du LOU Rugby, et pour la dernière de Frédéric Michalak. Il sera entré en cours de jeu à l’issue de cette demi-finale, profitant de ses derniers instants en tant joueur professionnel.

 

 

Le dernier barragiste a surpris tout le monde

 

Dans l’autre affiche des demi-finales, le Racing 92 dauphin de la saison, a affronté le Castres Olympique, qui sortait d’une victoire en barrages sur la pelouse du Stade Toulousain. Et comme lors du tour précédent, le CO va créer la sensation une nouvelle fois. Les hommes de Christophe Urios, avec une charnière Kockott – Urdapilleta décisive, vont faire forte impression du côté de Lyon en s’imposant une nouvelle fois. Un seul essai côté castrais aura suffi, en plus de la botte de l’ouvreur argentin Benjamin Urdapilleta. C’est Ma’ama Vaipulu, le troisième ligne centre qui terminera en terre promise. 

En face, les révoltes de d’Imhoff et de Dupichot ne suffiront pas à inverser la tendance. Castres filera en finale (14-19), et remportera dans la foulée le Brennus pour la 5e fois de son histoire. Une grande première pour équipe qui avait terminé à la dernière place de qualifié au classement.

 

La grinta des Pumas, au tour de Nyanga après Michalak

 

Le ciel du Racing 92, le bleu du Castres Olympique… Et du sang blanc et bleu d’Argentine. Dans cette deuxième demi-finale, ce sont les Argentins qui se sont le plus illustrés. Chez les vainqueurs de la rencontre, le métronome Benjamin Urdapilleta a guidé les siens vers la victoire avec 14 points inscrits au pied. 

Chez les Racingmen, son ex-coéquipier en sélection nationale Juan Imhoff a lui marqué les esprits avec sans doute l’un des plus beaux exploits personnels en demi-finale de TOP 14. Une chevauchée fantastique de près de 50m, passant en revue la défense des Tarnais avant un dernier slalom entre les derniers défenseurs. 

Cette demie, c’était aussi un au revoir à une figure emblématique du rugby français, à avoir Yannick Nyanga. Le troisième ligne du Racing 92 disputait, ce jour-là, son dernier match professionnel.

 

 

Le Groupama Stadium, lieu incontournable des grands rendez-vous

 

En plus de ces demi-finales en 2018, l’antre des Gones a accueilli bien grand nombre d’évènements sportifs, et notamment le ballon ovale. Le premier d’entre eux, les finales de la coupe d’Europe en 2016, quelques mois après la fin des travaux du stade. Un week-end européen qui a vu le Montpellier HR remporter la Challenge Cup, et le Racing 92 s’incliner en finale de la Champions Cup. D’ailleurs, les finales reviendront à Lyon en 2027 !

L’enceinte sportive a aussi des matchs internationaux ! Notamment en 2017, avec un certain France – Nouvelle-Zélande. Une affiche de prestige, mais celui-ci ne comptait pas comme une rencontre internationale. Certains joueurs auront porté le maillot bleu pour la première fois, mais leur sélection n’aura pas compté. Les Néo-Zélandais l’avaient emporté sur le sol rhodanien (23-28).

 



Les Bleus ne reviendront jouer qu’en 2023, pour le plus grand évènement planétaire du rugby : la Coupe du Monde. Lyon aura accueilli lors de la compétition 5 matchs au total, dont une fois le XV de France et deux fois les All Blacks. Le dernier évènement en date au Groupama Stadium reste le Crunch, l’année dernière. Avec l’aménagement du Stade de France pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, trois rencontres étaient délocalisées. Une à Marseille, une à Lille et la dernière à Lyon. Face aux Anglais, les Bleus s’était imposés de quelques longueurs (33-31).