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Demies TOP 14 : La force de l’habitude pour Toulouse, la découverte pour Bayonne

Demies TOP 14 : La force de l’habitude pour Toulouse, la découverte pour Bayonne

Ce vendredi à 21 h au Parc OL, le leader de la phase régulière va rencontrer l’Aviron Bayonnais, nouveau venu dans la phase finale de TOP 14. Un match qui va opposer des Toulousains habitués des grands rendez-vous aux imprévisibles Basques qui veulent continuer d’écrire la belle histoire de cette saison. 

 

LE MATCH > Bayonne découvre ce que Toulouse connait bien

L’aventure continue pour les uns quand il s’agit plus d’une routine pour d’autres. En passant avec brio le cap des barrages, l’Aviron Bayonnais continue d’écrire la belle histoire de cette saison. Absent depuis plus de 30 ans d’une phase finale de première division, les Basques ont fait un retour en force avec cette qualification dans le dernier carré en écartant l’ASM, 20-3. Sans forcément caracoler en tête au rang des stats d’attaque ou de défense, les Bayonnais sont bels et bien présents en s’appuyant sur un collectif soudé, une grande capacité d’adaptation et bien sûr la fameuse invincibilité à Jean-Dauger. Cependant, pour cette demie face à Toulouse, les protégés de Gregory Patat ne pourront pas compter sur leurs repères et la ferveur de leur stade. 

Pas de Jean-Dauger pour les uns ni d'Antoine Dupont pour les autres 
A Lyon, au Parc OL, il va falloir trouver ses marques et réaliser un match XXL pour faire tomber le champion de France en titre. Toulouse, fidèle à son statut, a terminé leader de la phase régulière avec 90 points. Soit 18 victoires, 1 nul et 7 défaites. Un impressionnant bilan combiné à deux records d’attaque battus, ceux des plus grands nombres de points et d’essais marqués par une équipe. 118 réalisations pour un total de 891 points inscrits (le précédent record était détenu par Clermont en 2021 avec 830 unités), c’est dire si même privé de son MVP, Antoine Dupont, l’armada toulousaine a les arguments pour voguer vers une 31e finale. Sous un ciel dégagé, un terrain sec et des conditions idéales, que l’on soit Bayonnais ou Toulousain, tout est réuni pour voir le jeu l’emporter entre ces deux équipes porte-drapeaux d’un rugby de mouvement. 

 

 

LA STAT > 1983. Epilogue de la période dorée

Entre 1981 et 1983 l’Aviron Bayonnais a vécu une période dorée. En deux saison, les Basques sont parvenus à atteindre le dernier carré et la finale du championnat de France de première division. C’est en date, la dernière meilleure performance du club dans l’élite. En 1982, l’équipe comprenant des grands noms tels que Pierre Dospital (pilier 27 sélections avec les Bleus), Laurent Pardo (ailier 14 sélections) ou Christian Belascain (centre 18 sélections) s’était rendue au Parc des Princes pour y défier Agen. Ils s’étaient inclinés 18-9 retentant de conquérir le bouclier lors de l’exercice suivant. Ce coup-ci, l’Aviron chute en demie face au « grand » Béziers 19-12 mais les joueurs de ces deux saisons sont encore considérés comme les auteurs de la dernière grande épopée des Ciel et Blanc au plus haut niveau.  

 



 

LE DUEL > THOMAS RAMOS vs JORIS SEGONDS

Deux joueurs aux postes et styles différents mais qui ont pourtant un point commun : ils sont indispensables à leurs équipes. L’arrière de Toulouse et l’ouvreur de Bayonne sont souvent décisifs, ils font figures de danger pour les adversaires et de repères pour les coéquipiers. Côté Rouge et Noir, on ne présente plus le meilleur réalisateur de l’Histoire des Bleus (450 points marqués). Thomas Ramos (29 ans, 44 sélections), c’est une régularité sans faille, un stratège hors-pair et le joueur en mesure de faire basculer les grands matchs. Côté basque, l’ex Parisien Joris Segonds (28 ans) confirme, rencontre après rencontre, qu’il est le digne successeur de Camille Lopez. 186 points marqués en 27 matchs disputés, il est le 5e meilleur réalisateur de la saison mais surtout le meilleur marqueur de drop. Dans la lignée de son prédécesseur, l’Aveyronnais maitrise ce geste se révélant capital dans les matchs couperet. Segonds en a passé 4 lors de cet exercice, dont un lors de la victoire en barrage face à Clermont, ce qui augure un sacré feu d’artifice sur la pelouse du Parc OL.