Phase finale FOCUS
Avant de faire des ravages sur les terrains de TOP 14, c’est sur ceux du circuit à 7 que le Fidjien s’est illustré. Un passage par le foot, dans sa jeunesse, avant un crochet obligatoire au rugby pour le natif de Labasa. Son talent se révèle alors au point de l’emmener à porter le mythique maillot de la sélection à 7. En 2021, Sireli Maqala devient champion olympique à Tokyo puis il tente le pari risqué de passer à XV. Pari réussi avec l’Aviron Bayonnais puisqu’il sera champion de PRO D2 lors de sa première saison, avec 7 essais au compteur dont deux en finale contre Mont-de-Marsan. Yannick Bru puis Gregory Patat s’appuient sur lui pour et ses coups de génie pour stabiliser le club dans l’élite. Une saison en deçà, à cause des blessures, et c’est le renouveau lors de cette édition avec la qualification historique de son équipe en demie.
La signature de Sireli Maqala, ce sont ses appuis. Ses crochets sont dévastateurs et font régner un danger permanent sur les défenses. Durement blessé en 2020, fracture à un genou accompagnée d’une luxation à la cheville, le Fidjien revient plus fort que jamais n’ayant rien perdu de sa vivacité. D’ailleurs, dans un reportage de Canal + lui étant consacré, il avouait ne pas avoir de secret mais ne fonctionner qu’à l’instinct. Ce même instinct le rendant insaisissable à chacune de ses prises de balles.
La performance historique réalisée par l’Aviron Bayonnais est liée au rendement du centre ilien. Soit il avait crucifié les défenses pour donner un net avantages aux Basques, soit il a renversé le match à lui seul dans les derniers instants. Preuve en est son essai acrobatique à Anoeta face à La Rochelle ou bien sa réalisation salvatrice contre Toulouse, à la 78e minute, permettant à Jean-Dauger de conserver son invincibilité. 11 unités au total en 19 rencontres et 77 plaquages cassés font du Fidjien l’un des plus redoutables et redoutés attaquant du TOP 14.