Phase finale
En marquant 22 des 32 points inscrits par son équipe, Thomas Ramos a encore été l’homme des grands rendez-vous pour le Stade Toulousain. 6 pénalités (7e, 22e, 45e, 55e, 70e et 74e) et 2 transformations (16e, 31e) au compteur de ce buteur hors-pair auteur d’un sans-faute face aux perches. Le meilleur réalisateur de l’histoire des Bleus et des Rouge et Noir n’a pas tremblé pour envoyer, du bout de son pied droit, ses coéquipiers en finale. Certes, sa précision a été un atout mais que dire de son apport dans le jeu. Sur l’essai de Graou (31e), c’est lui qui réalise la passe décisive. Il est placé en bout de ligne et remet parfaitement intérieur pour son demi de mêlée.
Buteur mais aussi leader
Côté défense, son jeu d’occupation a repoussé les Basques dans leur moitié de terrain et son placement a mis en difficulté les sorties de camp bayonnaises. Enfin, l’un des points les plus importants, sa qualité de stratège a fait la différence dans la gestion des moments faibles de son équipe qu’il a su rebooster à la mi-temps en trouvant, comme souvent, l’analyse et le discours appropriés. Dans le sillage de son numéro 15, Toulouse va donc se retrouver en finale pour la 31e fois de son histoire.