INEDIT
Publié le 25/07/2024
Entre explosivité, rapidité et capacité à esquiver les défenseurs… Théo Attissogbe a tout pour tenter de courir le 110 m haies sur piste. Cette fois, il pourrait aussi esquiver les barrières avec sa détente, lui qui est le meilleur franchisseur du TOP 14 mais aussi le deuxième meilleur casseur de plaquages. Alors, une chance de médaille pour la délégation française ?
Place désormais à la force, et à la puissance pour l’épreuve d’haltérophilie. Sortez les muscles, comme pourrait le faire le pilier Tongien de l’Union Bordeaux-Bègles dans cette épreuve. Du haut de ses 1 m 88 et de ses 145 kg, Tameifuna pourrait peut-être rapporter une deuxième médaille olympique pour les Tonga. Dans l’histoire du pays, seul une médaille d’argent a été rapporté par le boxeur Paea Wolfgramm en 1996.
Pour courir un marathon, il faut savoir contrôler son rythme de course, et parcourir les 42km qui vont attendre les coureurs les 10 et 11 août prochains. Dans cette catégorie des marathoniens, le Géorgien et joueur du LOU Rugby Davit Niniashvili pourrait prétendre à une belle place dans le lot. Niniashvili est un joueur qui a parcouru le plus mètres cette saison, avec moins de 20 matchs à son actif.
Capable d’allonger ses longs bras pour aller chercher des ballons en touche, la troisième ligne du RC Toulon pourrait faire de même pour aller toucher son adversaire sur la piste et détendre son fleuret. Avec ses réflexes et prêt à dégainer, Abadie reste souvent sur sa garde et sait quand il faut passer à l’offensive, pour aller chercher les ballons dans les conquêtes adverses.
Le temps n’a pas d’effet sur l’arrière du Stade Rochelais. A 34 ans, un âge canonique pour la pratique de la gymnastique, Brice Dulin a gardé toutes ses qualités athlétiques. Agile, explosif et doté d’une sacrée détente, l’international français (37 sélections) serait un candidat idéal pour intégrer l’équipe olympique de trampoline. Il n’y a qu’à voir avec quelle vitesse il se propulse encore dans les airs et excelle sous les ballons hauts. De plus, on est sûr qu’il porterait le juste au corps à merveille.
Le talonneur du Racing 92 est un combattant. Dur au mal, explosif et puissant, l’Auxerrois a d’ailleurs longtemps jonglé entre rugby et kick-boxing dont il fut champion de France à 11 ans. Véritable puncheur avec son physique râblé, il y a du Mike Tyson dans sa démarche. Et si ses charges sur le terrain sont égales à ses coups de poings on peut affirmer que le Bourguignon tracerait un chemin expéditif vers la médaille.
Lors du sacre du Stade Toulousain en finale de la Coupe d’Europe, on s’attendait à tout sauf à découvrir les qualités de cavalier de l’Ecossais. Fou de joie, l’arrière auteur d’une performance XXL, a décidé de célébrer le titre en chevauchant un zèbre en plastique (taille réel) servant de décor pour la remise du trophée. Visiblement très à l’aise sur le dos de sa monture, le Britannique a fait honneur à la tradition équestre profondément ancré dans la culture britannique. Le lord du Stade Toulousain et son fidèle destrier pourraient parfaitement candidater pour un titre olympique.
A première vue, avec ses 1m85 et 110 kg, le talonneur rochelais n’a pas le physique « type » d’un plongeur olympique et pourtant… Contre toute attente, Pierre Bourgarit a confirmé lors de la 9e journée qu’il ne faut jamais se fier aux apparences. Face à Perpignan, le Gersois a fait vibrer les Maritimes transformant les en-buts du stade Marcel-Deflandre en bassin. Par-dessus le ruck, son plongeon a allié style et efficacité méritant très certainement une note de 10/10 si un jury olympique avait pu superviser l’action.