Résumés Phase finale
Il ne fallait pas louper le coup d’envoi de cette finale. Le match est parti sur des chapeaux de roues, avec deux équipes qui se sont rendues coup pour coup. Avant les premiers essais de la partie, ce sont les buteurs qui se sont illustrés.
C’est le capitaine de l’UBB Maxime Lucu qui a ouvert le score dès la 3e minute de la rencontre, avant que Thomas Ramos lui réponde quelques secondes plus tard sur pénalité aussi (3-3). Le duel de buteurs a continué. A 50m des perches, Maxime Lucu n’a pas tremblé (3-6) mais les avants toulousains ont ensuite pris l’ascendant en conquête. Ce qui a permis à Thomas Ramos et au Stade Toulousain de recoller au score (6-6).
Le bal des essais a ensuite été ouvert. Dominant devant, les Stadistes ont franchi la ligne d’en-but en premier grâce à Anthony Jelonch juste après la demi-heure de jeu. Mais il n’a fallu que quelques minutes pour que Damian Penaud lui réponde. Un essai transformé de chaque côté (13-16), mais Toulouse a repris l’avantage juste avant la mi-temps. Jack Willis termine le travail d’un mol conquérant, Ramos ajoute deux points supplémentaires. Mi-temps, avantage aux champions de France en titre (20-13).
D’entrée de deuxième période, c’est l’UBB qui a donné le ton. Il a fallu 2 minutes dans ce deuxième acte pour Matthieu Jalibert marque le second essai des Girondins. Mais les avants toulousains ont remis la marche avant, pour Jack Willis s’offre un doublé (27-23).
Les récents vainqueurs de la Champions Cup semblaient être un peu désorientés, concédant des fautes comme à l’image du carton jaune reçu par Pierre Bochaton peu avant la demi-heure de jeu. Les Toulousains en ont profité, par l’intermédiaire de Ramos pour ajouter deux pénalités (33-23).
Mais Bordeaux n’a pas abdiqué. Depuis leur camp, les joueurs de Yannick Bru ont amorcé une relance et c’est Guiddo Petti qui était à la conclusion ! Lucu transforme, et le suspens est relancé (33-30).
Les dernières minutes du temps réglementaire vont être digne d’un scénario de Spielberg. On est dans les dernières secondes, l’UBB a une pénalité dans le camp toulousain. Le choix bordelais ? Les 3 points pour une potentielle prolongation. Lucu s’élance, et va chercher cette période supplémentaire. C’est complètement fou, direction les prolongations (33-33).
20 ans après, les prolongations sont de retour en finale du championnat. Le premier acte des prolongations ne va pas évoluer, toujours le même score après 10 minutes (33-33).
La fatigue commence à se ressentir sur les deux équipes, avec un peu plus d’indiscipline. Mais c’est l’UBB qui se retrouve sanctionnée, et punie. A 5 minutes de la fin des prolongations, Thomas Ramos a eu un pied en or. Deux pénalités qui vont crucifier le rival garonnais, pour envoyer Toulouse vers un triplé historique (39-33).
Alors qu’on se dirigeait tout droit vers une victoire toulousaine plus tôt, le capitaine de l’UBB a fait rentrer cette finale dans l’histoire du TOP 14 en arrachant les prolongations. Mais c’est Thomas Ramos le héros du soir, puisqu’au terme de ce temps supplémentaire, c’est lui qui a offert la victoire à son équipe. Deux pénalités plus que précieuses, pour le 30e titre de l’histoire du club.
Le Stade Toulousain ne pouvait pas connaître un meilleur scénario pour cette finale et écrire un peu plus son histoire. Une victoire en prolongations, pour une finale épique. Après 2023 et 2024, 2025 s’ajoute au palmarès toulousain. Le 24e Brennus de l’histoire du club, et le deuxième triplé après celui entre 1994 et 1997. C'est le 30e trophée qui s'ajoute dans l'armoire du club.