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Geoffrey Doumayrou (Montpellier) : « Ne pas se donner de limites »

Geoffrey Doumayrou (Montpellier) : «  Ne pas se donner de limites »

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Le 3/4 centre de Montpellier Geoffrey Doumayrou garde la tête sur les épaules.

Geoffrey
DOUMAYROU

Né le : 16-09-1989

Nat. : France

3/4 centre

Taille : 186 cm

Poids : 91 kg

Club : Paris / au 19-05-2015:

MatchsTitulairePointsPoste
1111013
Détails des matchs joués
TOP 1411Essais0
Titulaire11Trans.0
Remplacant0Pénalités0
Entrée en jeu0 / 0Drops0
Poste le + joué13Carton J0
2ème poste0Carton R0

Face à Castres vous vous êtes fait une entorse à la cheville, qu'en est-il aujourd'hui ?

Je vais bien, j'ai bien récupéré, j'ai eu 6 semaine d'arrêt. Mais j'ai déjà repris un petit peu face à Bourgoin où j'ai joué dix minutes.

Jusqu'à maintenant, Montpellier réalise un début de saison incroyable. Selon vous, qu'est-ce que le MHRC de cette année a de plus que la saison précédente ?

On peut dire que cette année tous les joueurs travaillent beaucoup plus. On est beaucoup plus rigoureux. On a aussi le souci du détail qu'on n'avait pas avant et on se rend compte que ça aide beaucoup pour gagner des matchs. Cela joue dans les moments décisifs pour faire basculer la rencontre en notre faveur. Et puis surtout, on s'accroche à chaque fois.

On a beaucoup parlé de la paire Béchu-Galthié. Qu'en pensez-vous ?

Ils sont très complices, très professionnels et très complémentaires. C'est donc pour cela que tous les messages qu'ils nous transmettent sont bien reçus. Ils ont réussi à nous apporter, à nous, une équipe très jeune, tout le professionnalisme qui nous manquait. C'est grâce à eux qu'on arrive à obtenir une certaine constance dans nos résultats.

En début de saison Fabien Galthié avait annoncé que vous seriez la révélation du MHRC cette année ? Qu'en pensez-vous ?

Tout d'abord ça fait très plaisir. Mais le plus important c'est la confiance que m'ont témoigné les coachs. J'ai connu un début de saison difficile où j'ai été blessé à deux reprises. J'ai donc manqué pas mal d'entrainements mais ils m'ont quand même fait jouer, et ça c'est une preuve de confiance énorme qui vous pousse à aller de l'avant. Vous ne pouvez être que plus motivé.

Vous vous imaginez Champions de France cette année avec Montpellier ? Quels sont les objectifs fixés ?

Non, non, on ne rêve pas du tout ! Tout est encore très loin ! Il y a beaucoup de matchs à jouer. Cette saison, personne n'a fixé d'objectifs. Les années précédentes on l'avait fait et on n'arrivait pas à s'y tenir. Donc quand les deux coachs sont arrivés, ils nous ont présenté une nouvelle vision qui est : ne pas se donner de limite ! L'objectif s'impose à nous quand on se donne à fond. Donc pas d'objectifs pour nous, si ce n'est faire le mieux qu'on peut à chaque match.

Quelles sont vos ambitions personnelles ?

Comme avec le club, je ne me suis pas fixé de but précis à atteindre. Je ne recherche qu'une seule chose dans un premier temps : bien figurer en club. En plus, Montpellier se crée petit à petit une nouvelle image. Depuis quelques temps, l'équipe est prise beaucoup plus au sérieux. Et, si un jour j'ai la chance de porter les couleurs de mon pays, alors j'en serais le plus heureux. Mais pour cela, il faut travailler et encore travailler.

Après votre père Champion de France en 1983 avec Béziers, votre frère aîné joueur professionnel, et vous…le rugby semble être une religion dans votre famille. Vous pouvez m'en dire un peu plus ?

Quand on était tout petits, mon frère Quentin et moi regardions tous les matchs à la télé. On s'est donc intéressés au rugby, mais on n'y a pas joué tout de suite. Quand j'ai commencé j'avais douze ans, je voulais juste tester puis j'ai aimé et je suis resté. On peut dire aussi que mon père nous a transmis toute sa passion et son savoir.

A propos, que pense votre père de tout ça ?

Je pense qu'il est très fier car il a deux fils qui prennent plaisir à jouer au rugby à haut-niveau. Et puis il est très présent pour nous. Il vient à tous les matchs, il s'implique énormément. Il nous donne également beaucoup de conseils, et c'est très important. En début de saison, il m'a guidé quand j'étais blessé. On peut dire qu'il est toujours dans le milieu.

Et vous qu'en pensez-vous ?

Je suis content, je m'épanouis dans ce que je fais. Et en plus de ça, j'ai une relation privilégié avec mon frère et mon père. On se comprend très bien. Autant dire qu'à la maison, on parle beaucoup rugby.

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