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Les lieux mythiques des finales des coupes d'Europe

Les lieux mythiques des finales des coupes d'Europe

C’est la dernière semaine européenne de la saison, avec la finale de la Challenge Cup et de la Champions Cup qui auront lieu ce week-end à Cardiff, pour la huitième fois dans la cité galloise. Mais d’autres lieux mythiques et d’autres atypiques ont accueilli ces rendez-vous.

 

Cardiff, là où tout a commencé

 

La capitale du Pays de Galles a été la première ville à accueillir la finale de la grande coupe d’Europe. Sans le savoir en 1996, le lieu qui a été hôte le plus de fois de la finale allait recevoir celui allait devenir le plus de fois champion d’Europe. Pour la première édition, le Stade Toulousain affronte les Blues de Cardiff et devient à cette époque-là, champion d’Europe pour la première fois de son histoire après prolongation. 

L’année d’après, c’est un autre club français qui atteint la finale dans le futur Principality Stadium. Le 25 janvier 1997, le CA Brive écrit une page de son histoire en décrochant son seul titre européen à ce jour, face aux Tigers de Leicester.

Depuis, l’antre de Cardiff a évolué avec le stade que l’on connaît aujourd’hui, doté de son architecture dans le centre-ville et équipé de son toit avec une atmosphère toujours aussi impressionnante. Au total, ce sont 7 finales de Champions Cup qui se sont jouées dans l’ancien Millennium Stadium, et la 8e qui arrive ce samedi.

 

 

Le Parc Lescure, une première en France

 

Après deux matchs au Pays de Galles, la finale de la coupe d’Europe s’invite pour la première fois en France en 1998, au Parc Lescure de Bordeaux (aujourd’hui Chaban-Delmas). Pour cette occasion, le tenant du titre briviste est parvenu à atteindre la dernière manche et a profité de l’avantage du public, mais s’est finalement incliné d’un petit point contre les Anglais de Bath. 

Trois ans plus tard, c’est au tour du Parc des Princes d’accueillir la finale européenne. Et en 2001, le Stade Français se qualifie en finale. Alors que les Parisiens sont quasiment à domicile, ils n'ont pas réussi à vaincre les Tigers de Leicester.

En 2010, c’est cocorico. Le Stade de France reçoit pour la première fois de son histoire la finale, avec en plus finale 100% française opposant le Stade Toulousain au Biarritz Olympique. Ce duel a vu le club rouge et noir décroché sa 4e étoile européenne.

 

 

Dublin, Edimbourg, Twickenham… Pas d’impasse par les temples

 

Qui dit finale, dit forcément lieux incontournables du rugby mondial. Comment se priver de certaines places qui font rayonner l’ovalie, qui font la magie du Tournoi des Six Nations. Comme à Dublin, où Lansdowne Road reçoit pour la première fois une finale en 1999, avec à l’appuis une équipe de Colomiers Rugby qui finira vice-championne d’Europe. 

Au début du 21e siècle et en 2000, c’est The Home of Rugby* qui est le théâtre de la finale de l’ancienne édition de la Champions Cup. Pour la première fois en 5 ans, aucune équipe française parvient à atteindre la finale, et ce sont les Saints de Northampton qui sont sacrés face au Munster.  Mais Twickenham sera par la suite l'endroit du triplé toulonnais en 2015, avec une nouvelle victoire face à l'ASM.

Le Pays de Galles, l'Irlande, l'Angleterre… Il ne manque plus que l'Ecosse pour compléter la couronne. En 2005, Edimbourg et Murrayfield sont la place d'une finale entre deux clubs français. Une affiche, même mieux, c'est un Classico. Mais au pays du Chardon, c'est les Toulousains qui ont piqué les Parisiens pour devenir doubles champions d'Europe.

 

 

Quand le ballon rond laisse la place au cuir ovale

 

Si la plupart des finales ont été jouées dans des temples du monde de l’ovalie, d’autres stades ont vu les finales de la coupe d’Europe. Des pelouses qui ont l’habitude de voir 22 acteurs sur le terrain plutôt que 30.

 

Avant l’ouverture de l’Euro 2016 en France, le Parc OL accueille les finales de la Champions et de la Challenge Cup. Résultat, le Montpellier HR a remporté la plus petite des coupes face aux Harlequins tandis que le Racing 92 s’est incliné contre les Saracens.

 

Deux ans plus tard, c’est dans le Pays Basque que se passent les deux finales des compétitions. Non pas à la Reale Arena de la Real Sociedad, mais chez le voisin de l’Athletic Bilbao dans l’antre de San Mames. Une nouvelle fois, les Racingmen se sont hissés jusqu’en finale mais sont tombés cette fois sur le Leinster.

 

 

Retour en Angleterre l’année d’après, mais hors de Twickenham. Un des endroits des plus atypiques. En 2019, la finale se joue… A Newcastle ! Sur le près des Magpies, St James Park accueille une finale 100% française en Challenge Cup. Un duel entre le Stade Rochelais et l’ASM Clermont, avec un succès des Auvergnats à la fin.

 

Pour les supporters Rochelais, nul doute que se lieu est dans les mémoires. Marseille et son Vélodrome, un moment d’histoire pour le Stade Rochelais. 2022, une année où les Maritimes sont devenus champions d’Europe pour la première fois. A jamais les premiers Rochelais. Dans le même week-end, le LOU Rugby avait décroché sa première Challenge Cup, face au RC Toulon. 

 

La dernière finale dans une arène de football remonte à pas plus tard que la saison dernière. Habitué des grandes enceintes avec son championnat la Premier League, c’est l’Angleterre et Londres qui ont reçu les finales. Au nord de la cité londonienne, le Tottenham Hotspur Stadium a été la scène du dernier sacre toulousain, dans un match fou et une victoire après prolongation face au Leinster.

 

 

La Challenge Cup et ses endroits cachés 

 

Avant 2016, les finales de la Challenge Cup avaient lieux sur des pelouses différentes que pour les finales de la Champions Cup. La plus petite des deux compétitions européennes a connu des stades plus petits, mais qui restent en souvenirs. Notamment entre 1997 et 2001, où sur 5 éditions au moins un club français a atteint la finale. Le stade Raoul-Barrière à Béziers, Ernest-Wallon à Toulouse et Gerland à Lyon ont été différents lieux de la finale à cette époque. Puis la finale a pris direction de l’Angleterre ensuite, mélangeant Oxford et Reading comme terrain de jeu, où ni l’ASM Clermont, ni le RC Narbonne et ni la Section Paloise n’auront jamais réussi à décrocher le titre.