Coupes d'Europe
Publié le 04/12/2025
Sacrée entrée en matière pour les Basques face aux actuels leaders d’URC. Les Sud-Africains des Stormers, se rendent à Jean-Dauger en ouverture de cette Champions Cup. Un défi de taille pour les Bayonnais qui devront compter sur une solide performance de leur pack face à ce qui se fait de mieux dans la compétition. 2e meilleure équipe en touche et en mêlée de leur division, les Stormers ont un jeu simple et efficace. Un pack conquérant, un buteur précis et puissant (Jurie Mathee meilleur réalisateur d’URC) pour une formule ancestrale ayant fait ses preuves. Segonds, Capilla et autres Springs sont toutefois déterminés à ne pas manquer cette entrée en matière.
C’était l’affiche de la finale de la Champions Cup en 2017. Pas forcément le meilleur souvenir pour les Auvergnats qui s’étaient inclinés 28-17 à Murrayfield. Changement de décor 8 ans plus tard à Londres où le 9e de TOP 14 se rend chez le 6e de Premiership. 2e meilleure attaque du championnat, les Clermontois vont tenter de contourner le massif pack anglais composé notamment de Ben Earl ou Maro Itoje. Il faudra garder aussi un œil sur la nouvelle pépite du rugby anglais, l’ailier Noah Caluori.

L’UBB va jouer en été ce samedi à 16h15. Direction l’Afrique du Sud pour un choc thermique et peut-être physique face aux rugueux Bulls de Pretoria. Auréolés d’un titre de champion de d’Europe, les Girondins sont attendus de pied ferme par une équipe actuellement 8e d’URC. 3e attaque et 3e défense de leur division, les Bulls montent en puissance cette saison guidés par leur excellent demi de mêlée Keagan Johannes ou le colossal Cobus Wiese. Pas de quoi non plus impressionner Damian Penaud, recordman d’essais sur une saison (14), ou Matthieu Jalibert le maitre à jouer dans une forme étincelante depuis le début de saison.
En Champions Cup, les Rochelais ont un statut. Celui de double vainqueur de l’épreuve qui s’apprête à recevoir les Leicester Tigers. Pas spécialement en forme en championnat, les Maritimes sont 10e et restent sur une série de 3 revers de rang. Cette parenthèse européenne est donc attendue afin de retrouver la confiance. Pour cela, il faudra tout de même vaincre des Tigers 4e de Premiership et invaincus lors des trois dernières journées.

Les Béarnais réalisent une sacrée saison. Ils sont deuxièmes de TOP 14 en étant portés notamment par un effectif alliant savamment expérience et fougue de sa jeunesse. Ainsi, les Brau-Boirie, Arfeuil ou Despérès vont se lancer dans le grand bain européen et de quelle manière face aux vice-champions d’Europe. Réception des redoutables Saints, 3e de Premiership, s’appuyant sur un pack travailleur, et un brin chambreur à l’image du flanker Henry Pollock, sans oublier une ligne de trois-quarts 5 étoiles (Freeman, Mitchell, Furbank ou Smith).
Le Stade Toulousain et la Coupe d’Europe c’est une grande histoire d’amour. Le club haut-garonnais est le plus titré du continent avec 6 trophées et fut également le premier vainqueur en 1996. C’est donc avec une envie particulièrement aiguisée que les Rouge et Noir retrouvent la compétition, à domicile, face aux Sud-Africains des Sharks de Durban. Leaders du TOP 14, les hommes d’Ugo Mola, vont recevoir les 14e d’URC, une ligue comptant 16 équipes. Les Toulousains partent donc favoris mais devront toutefois se méfier de l’ailier Mapimpi ou encore de l’alignement de leurs adversaires plutôt performants en touche.
Un CO 8e de TOP 14 et restant sur deux succès de rang se déplace à Gloucester, avant dernier de Premiership. Malgré la bonne dynamique tarnaise, attention au voyage dans le Gloucestershire qui ont la réputation de ne jamais être facile. Le Kingsholm Stadium n’est jamais un bastion facile à prendre et les Cherry and whites réalisent souvent de belles aventures sur la scène continentale. Preuve en sont les deux Challenges Cup décrochées en 2006 et 2015 ou la finale de 2024. Guidés par la combativité de Mathieu Babillot ou encore le fougueux Théo Chabouni, étincelant en ce début d’exercice, les Castrais ont des arguments pour ne pas revenir bredouille.

Eliminés en quarts, à la dernière minute, lors de la précédente édition, les Varois reviennent avec détermination. Pour commencer l’édition 25-26, direction l’Ecosse et le Hive Stadium, un joli petit stade situé derrière l’emblématique Murrayfield. Mais attention à ce décor de carte postale pour amoureux du rugby car les Ecossais n’ont pas perdu dans leur antre cette saison. Ils ont même infligé un 43-0 au Benetton de Trévise et son 10e d’URC malgré un match en moins. Skinner, Watson, Graham, Van der Merwe… Le XV de départ ressemble à celui de la sélection nationale et va offrir une solide confrontation aux hommes de Pierre Mignoni.