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Ces Néo-Zélandais qui ont porté le maillot des Bleus

Ces Néo-Zélandais qui ont porté le maillot des Bleus

Publié le 15/11/2024

Au XXIe siècle, ils sont trois natifs de Nouvelle-Zélande à avoir porté le maillot des Bleus. Trois Kiwis mués en Coqs qui ont porté haut les couleurs du rugby français. 

 

Legi Matiu (Deuxième ligne, 2 sélections / 2000)

 

Si vous suivez le rugby le nom de Matiu ne vous est pas inconnu. Pour les plus jeunes, c’est celui de la pépite girondine. Temo, un jeune flanker qui a commencé le rugby il y a seulement trois ans et se retrouve propulsé sous les projecteurs du TOP 14.

En ce qui concerne les plus anciens, en revanche, il s’agit plutôt du père, Legi. Natif d’Auckland, le robuste deuxième ligne a honoré sa première cape avec les Bleus en 2000. Evoluant à Biarritz à l’époque, il fut un précurseur dans la lignée des Néo-Zélandais ayant fait le choix de porter le maillot français. Sous la tunique tricolore, le Kiwi va disputer deux rencontres du Tournoi des 6 Nations. Une victoire 3-36 à Cardiff contre les Gallois avant la défaite dans le Crunch contre les Anglais (9-15).

Son passage va alors inspirer les futurs sélectionneurs à faire plus souvent appel aux joueurs du pays du long nuage blanc.  

 

 

Tony Marsh (Centre, 21 sélections / 2001 à 2004)

 

Comment ne pas se rappeler de Tony Marsh ? Le plus auvergnat des Néo-Zélandais a défendu avec panache les couleurs de l’ASM de 1999 à 2007 remportant au passage un challenge européen et participant à 3 finales pour le Brennus.

En 160 matchs avec les Jaunards, ce joueur très complet a forcément tapé dans l’œil de Bernard Laporte qui en a fait l’un de ses joueurs cadres durant de nombreuses campagnes. Avec le Kiwi au centre de l’attaque, les Bleus ont signé le Grand Chelem en 2002 puis le natif de Rotorua a participé à l’épopée du Mondial 2003.

Une compétition qu’il a bien failli manquer, même sa carrière aurait pu s’arrêter quand on lui a diagnostiqué un cancer des testicules. Un combat pour sa santé qu’il va remporter. Tony Marsh prendra sa retraite internationale en 2004, il disputera, comme un symbole, son dernier match face aux All Blacks. 

 

 

Uini Atonio (Pilier, 62 sélections / 2014 -)

 

Le 5e pilier le plus capé de l’histoire des Bleus est Néo-Zélandais. Avec ses 62 sélections, Uini Atonio est un monument plutôt imposant. Du haut de ses 1m97 pour 145 kg, ce gabarit hors norme, a bâti sa légende en Bleu comme au Stade Rochelais.

Son club de toujours qui l’a vu débarquer en 2011, détecté par Patrice Collazo. L’ex manager maritime avait été forcément frappé par la carrure exceptionnelle de l’Aucklandais mais également par son habilité technique. Ayant joué au poste de centre dans sa jeunesse, Uini a gardé la dextérité d’un arrière piégée dans la carcasse d’un pilier droit. Ce talent exceptionnel a fait de lui un joueur incontournable.

Sur la scène internationale comme en club où il a remporté le Grand Chelem en 2022 et la coupe d’Europe à deux reprises (2022, 2023). Convoqué pour la première fois en 2014, lors d’un test match face aux Fidji, il a ensuite été de toutes les campagnes. Devenu indispensable, le Kiwi est même encouragé à continuer après avoir souhaité prendre sa retraite internationale… C’est dire !