Publié le 29/12/2004
STADE TOULOUSAIN 12 – CS BOURGOIN-JALLIEU 6
Les Equipes
Stade Toulousain : Ougier, Marfaing, Martin (Carbonneau), Castaignède, Berty, o) Deylaud (cap), m) Cazalbou, Sonnes, Dispagne, Lacroix, Belot, Miorin, Jordana
(Califano), Soula, Califano (Lasserre).
CS Bourgoin-Jallieu : Geany, Leflamand, Péclier, Glas (Fernandez), Saunier, o) Cassagne, m) Mazille, Malafosse, Raschi (Frier), Chazalet, Daudé (Nibelle),
Cécillon (cap), Morgan (Gomez), Sanchez, Vessiller.
Les points
ST : Deylaud, drop ; Deylaud, (3), pénalités.
CSBJ : Geany (2), pénalités.
Lors de la phase qualificative, les Berjalliens avaient battu Toulouse à Pierre-Rajon 27-17 mais perdu aux Sept-Deniers 21-9. La 3e confrontation était donc bel et bien une « belle ». Et pourtant, la dernière finale de championnat disputée au Parc des Princes, avant le déménagement au Stade de France construit à l'occasion de
la Coupe du Monde 98 de football, n'aura pas offert de feu d'artifice aux 44.000 spectateurs. La belle ne le fut pas…Avec un 3-3 à la mi-temps, le rugby « professionnel » semblait d'un autre temps. Pour la première fois depuis 1988, aucun essai n'est marqué au cours du match de clôture du championnat, censé
réunir les deux meilleures équipes de la saison. Narbonne, Colomiers et Agen –qui avait pourtant pris le dessus sur Toulouse à 2 reprises lors du 1er Tour- sont les
adversaires malheureux des triples champions de France en phase finale. Les Berjalliens, eux, sortirent Béziers, Pau puis Montferrand.
Cette année-là, le finaliste malheureux de l'édition 96 du championnat, le CA Brive, remporte la Coupe d'Europe 28 à 9 contre Leicester. Ensuite, un match est
organisé entre le champion d'Europe et le champion de l'Hémisphère Sud, les Auckland Blues. Malgré l'absence de Jonah Lomu, malade, les Blues
l'emportent en Corrèze le 22 février 47 à 11. L'expérience ne sera jamais renouvelée…
Le Stade Toulousain, humilié aux Wasps et sorti par les finaliste anglais a bien faillir voir son charismatique et talentueux entraîneur Guy Novès devoir laissé sa place.
Malmenés en Du Manoir, secoués par deux défaites d'affilée à domicile (contre Dax et surtout Agen), les toulousains doivent leur salut à un drop des 40
mètres de Deylaud, en huitièmes de finale face à Narbonne. Fidèle à son habitude, le Stade Toulousain ne ratera pas ses derniers matchs et quittera le Parc bougon
de n'être pas honoré comme il se doit, mais heureux d'un quadruplé jamais vu en championnat depuis le SBUC entre 1904 et 1907…