STADE TOULOUSAIN 11 - U.S. PERPIGNANAISE 00
Les équipes
Stade Toulousain :
A. Pépion, F. Raymond, J. Ballarin, F. Borde (cap.), C. Dulaurens, o) H. Semat, m) B. Bergès, A. Cazenave, M. Camel, A. Bioussa, A. Camel, P. Peyronnel, D. Griotteray, J. Larrieu, J.
Morère.
US Perpignanaise :
E. Radondy, M. Baillette, R. Ramis (cap.), A. Puig, R. Tabès, o) J. Pascot, m) J. Carbonne, G. Constant, E. Camo, E. Ribère, M. Henric, A. Rière, J. Sayrou, G. Delort, C.
Montadé.
Points :
ST : Raymond, Cazenave, Borde, essais ; Semat, transformation.
Arbitre : Marcel Heurtin
Le Stade Toulousain, vainqueur de l'Aviron Bayonnais en demi-finale (6-3) et l'U .S. Perpignanaise du Stadoceste Tarbais (0-0 puis 6-0) se retrouvaient pour le match ultime sur la pelouse bordelaise.
L'ouvreur Cutzach avait disputé tous les matches de la saison. Il fut toutefois remplacé par Pascot. Sicart qui devait subir une opération, Cayrol et Got à la retraite,
avaient disparu de l'équipe.
Baillette, international au centre, était déplacé à l'aile. Du côté toulousain, Pépion, champion en 1923 et 1924 en 2e ligne, opérait cette
fois-ci à l'arrière.
Le temps pluvieux et le terrain glissant semblaient avantager le Stade Toulousain dans cette rencontre qui connut des moments de violence, témoin Ballarin qui, à la 10e minute, se
rendit coupable d'une cravate qui diminua Ramis.
Les Haut-Garonnais prirent d'emblée le jeu à leur compte grâce à la maîtrise de Pons au talonnage.
Avants et trois-quarts rouge et noir purent donc disposer de beaucoup de balles. L'U.S.P. se vit ainsi muselée à l'image de Pascot, peu en verve sur un terrain gras et de Ramis
handicapé. Le repos fut atteint sur la marque de 5-0. Raymond avait en effet conclu une offensive de Semat, Borde et Ballarin et l'ouvreur toulousain au béret avait transformé.
Au début du second acte, une action de Tabès était difficilement arrêtée par les Toulousains qui reprirent vite la conduite de la rencontre grâce à
leurs avants. Cazenave, pourtant accroché par deux adversaires, concluait en but un long dribbling : 8-0 à la 53e minute. Et 11-0 à la 63e grâce à Borde après
une percée de Semat poursuivie par Raymond et Ballarin.
Larrieu commotionné dans un choc, les Perpignanais purent dominer en mêlée dans le dernier quart d'heure et faillirent même réduire le score. Mais sur une occasion
d'essai, Ramis adressa une balle trop haute à Baillette dont l'exil à l'aile avait constitué une erreur de sélection.
Le Stade Toulousain, où Pépion s'était révélé un arrière de beau talent, pût fêter le titre dans la joie.
LU .S. Quillanaise !
Encyclopédie du rugby français, P. Lafond & J-P Bodis, éditions Dehedin.