Présentation
Dans l’histoire du TOP 14, le Stade Français n’est jamais parvenu à s’imposer à Clermont. En effet, le total est de 18 victoires en faveur des Auvergnats et un nul en 2009. Dès lors, c’est à la fois un exploit et une nécessité pour les Parisiens d’enfin y arriver. 12e, sous la menace de Perpignan et Vannes, les Soldats Roses ont enfin réagi, à l’issue de la dernière journée, après 4 revers de rang en disposant du LOU. 4 points qui ont fait du bien mais sont encore loin d’avoir certifié le maintien. Une situation obligeant les Franciliens à se surpasser sur la pelouse de Marcel-Michelin, ce samedi à 14h30, car ils seront attendus au tournant. Les Jaunards ne vont faire aucun cadeau, leur participation à la phase finale étant en jeu.
Les fleurs du maul
7e et auteurs de deux succès lors des 3 derniers matchs, les hommes de Christophe Urios sont sur la lancée dans un course à distance avec La Rochelle, Montpellier, Pau, le Racing 92 et Castres. Un sacré embouteillage à l’entrée du top 6 qu’ils peuvent contourner en cas de victoire. Pour y arriver, pas de secret, l’habituel respect des fondamentaux sera de mise surtout dans ce choc entre les deux packs les plus performants sur mauls. D’ailleurs, l’ASM (21.0) et le Stade Français (20.9) gagnent en moyenne le plus de mètres par match sur mauls parmi toutes les équipes en TOP 14 cette saison. De plus Clermont est aussi l’équipe ayant inscrit le plus d’essais à la suite de ballons portés (15)… L’enjeu devrait donc primer sur le jeu et tant pis pour le retour des beaux jours.
Parmi les 23 titres de champion de France de Toulouse, celui-ci pourrait presque passer inaperçu. Et pourtant, le titre de 1985 a marqué un tournant. Il fut d’abord le symbole de la transition entre les époques de domination biterroise et agenaise mais également le début de l’ère du jeu « à la toulousaine ». Novès, Portolan, Janik, Cigagna, Charvet… Tous ces noms ont traversé le temps et sont encore connus même des plus jeunes supporters Rouge et Noir. Afin d’honorer cette épopée, incipit du règne des Haut-Garonnais, c’est toute cette génération qui sera invitée pour une grande fête à Ernest-Wallon avant la réception du LOU, ce dimanche à 17h30. De quoi donner un supplément d’âme à des Toulousains, premiers, mais battus par le Racing 92 à la maison lors de la dernière journée. La réaction du champion est donc attendue avec potentiellement une autre ligne à ajouter au palmarès du club le plus primé d’Europe. La finale d’Elite 1, ce samedi 16h45 à Marcel-Michelin, opposant Toulouse à Bordeaux.
On pensait que l’arrière allait encore s’offrir un dernier challenge, à Nice en Nationale. Pas du tout, miné par les blessures et notamment de l’arthrose cervicale, le virevoltant trois quarts international (35 ans, 37 sélections) va stopper sa carrière à l’issue de la saison. L’annonce retentissante a été faite cette semaine mais avant que ce dernier n’intègre le staff rochelais, il reste un dernier défi à relever. Les Maritimes sont 6e pressés par de nombreux poursuivants, ce qui va les obliger à s’imposer contre Perpignan, ce samedi à 16h30. En cas de succès, ils feraient un grand pas vers la phase finale et qui sait, la possible quête d’un deuxième bouclier pour Dulin.
Comme chaque samedi, hors de question de louper le Multiplex d’autant que l’enjeu est crucial sur tous les terrains à deux journées de la fin. Ce samedi 16h30, à Castres (5e) la réception de Bayonne (4e) est l’occasion pour les Tarnais de creuser l’écart avec les nombreux candidats au top 6. A l’instar du MHR (8e) ou du Racing 92 (10e) tous deux s’affrontant pour une place à arracher dans le wagon des qualifiables, avec un retard de seulement 6 et 5 points sur La Rochelle, premier qualifié. Pau (9e) est également dans la course mais devra batailler en Bretagne où Vannes (14e) attend les Béarnais avec impatience. Les Bretons ne sont pas encore enterrés et sont en mesure de dépasser Perpignan ou Paris. Enfin, le match du dimanche soir va voir Toulon (3e) recevoir le champion d’Europe en titre. Contre l’UBB, au-delà de l’enjeu comptable au classement c’est un sursaut d’orgueil des Varois qui est espéré après trois défaites consécutives.
