Interview
Publié le 18/06/2016
Quel est votre sentiment avant d’arbitrer cette demi-finale ?
C’est toujours un privilège de pouvoir diriger des rencontres de phases finales de TOP 14. On connait l’engouement qu’il y a autour, on mesure la portée et le poids de ce rendez-vous, c’est toujours un immense plaisir. Après il faut être capable de se mettre au diapason, car la vérité est au bout des 80 minutes, il n’y a pas de seconde chance comme ce peut être le cas lors de la phase préliminaire, et pour nous c’est pareil.
Que vous inspirent les deux équipes qui se feront face ?
Ce sont deux très grosses écuries avec une dimension physique énorme et des groupes très costauds pour répondre à ces objectifs, mais pas seulement. Je les ai arbitrées il y a trois semaines (NDLR : 36-21 pour le MHR contre le RCT à Montpellier), et j’avais pris beaucoup de plaisir à diriger ce match. Il y avait eu du jeu, des essais, donc il n’y aura peut-être pas que du combat pour cette demi-finale. C’est difficile d’écrire le livre avant de l’avoir lu, d’autant que la vérité d’hier n’est pas celle de demain
Quelles seront les clés d’un bon arbitrage ?
Il y aura d’abord le respect des hommes. 30 joueurs et plus vont s’engager pendant ce match pour aller en finale, et je vais tout faire pour rendre cette partie la plus lisible possible, l’encadrer la mieux possible. Le but est d’être le plus proche possible de la vérité, en étant pointilleux sur les détails et en faisant tout pour que mes décisions soient les plus clairs et les plus justes possibles.