Présentation
Publié le 10/06/2016
Si le football vit au gré de ses classicos, et ce dans tous les pays où le ballon rond rythme les week-end… si le rugby y a goûté avec le fameux duel des Stades (Français et Toulousains)… les barrages du TOP 14 ont droit au leur avec la confrontation entre Montpellier et Castres. Pour la quatrième fois en sept éditions, ce niveau de la compétition va voir ces deux formations s’affronter.
Pourtant, ce classique va accoucher d’une première. Habitué à recevoir lors des précédentes rencontres, le CO va se déplacer pour la première fois dans l’Hérault. L’occasion pour les Cistes d’équilibrer les débats, eux qui avaient créé l’exploit en 2011 à Pierre Antoine, avant de s’incliner lors des deux barrages suivants.
C’est en tout cas l’hypothèse qui se dégage avant le match, au regard de la dynamique des deux clubs. Vainqueur de la Challenge Cup avec autorité, le MHR a réalisé une fin de saison tonitruante, ne s’inclinant qu’à deux reprises en 15 matches, et signant 10 victoires de rang entre fin février et fin avril. Une performance énorme, qui laisse pourtant des regrets du côté d’Yves du Manoir. En effet, au soir de la 25ème journée, Montpellier ralliait Rennes directement, la journée suivante et au sortir d’une défaite sèche à Colombes (25-40), il était contraint de jouer un barrage.
Positif selon le club, car devant son public, et l’occasion de participer à une belle fête populaire, mais un match de plus à négocier dans une dernière ligne droite où toutes les forces seront précieuses. Une situation qui convient en revanche à Castres, après avoir connu des hauts et des bas ces derniers temps. Après une saison noire où le maintien ne fut acquis qu’en toute fin de saison, les Tarnais avaient à cœur de repartir sur de meilleures bases pour l’exercice actuel.
Ils fondaient donc beaucoup d’espoirs dans l’arrivée du sorcier Urios, ancien de la maison à la fois en tant que joueur et entraîneur, et ayant réussi à faire des miracles avec Oyonnax, le faisant d’abord monter dans l’élite il y a deux ans, et le qualifiant historiquement en phases finales la saison passée. Pari réussi, malgré un mois d’octobre délicat, au sortir d’une saison maîtrisée.
Place à des types de matches qu’ils connaissent bien et où ils rêvent à nouveau de briller. Sachant qu’ils peuvent rivaliser avec les Héraultais, qu’ils ont battus sèchement et avec le bonus au match aller (34-19) avant d’aller glaner le bonus défensif à Yves du Manoir (19-22), ils savent également que l’exploit est possible.
Rappelez-vous un soir de mai 2014, quand, à ce même niveau, Castres allait battre un ASM invaincu sur sa pelouse depuis quatre ans pour jouer les demi-finales. Cela va très clairement donner des idées aux Tarnais !
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