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TOP 14, barrage – Racing 92 – Toulouse : en quête de titre

TOP 14, barrage – Racing 92 – Toulouse : en quête de titre

Publié le 10/06/2016

Deux ténors de la compétition vont se faire face, avec la ferme intention de soulever un trophée. Si les Rouge et Noir rongent leur frein depuis 2012, date du 19ème Bouclier du club, les Ciel et Blanc trépignent depuis près de 30 ans (26 pour exact), quand un soir de mai 1990, le showbizz francilien incarné par Mesnel, Lafond, Guillard, Blanc ou autre Cabannes, avait eu raison de la rigueur agenaise des Benetton, Berbizier, Benazzi, Seigne et Sella. Une éternité pour ces deux équipes, qui comptent faire de 2016 une année de moisson. 

Jamais le Racing 92 n’a semblé aussi proche de toucher de nouveau le Bouclier. Candidat annoncé au sacre depuis quelques opus, le club alto-séquannais semble avoir quelque chose en plus cette saison. Premier atout majeur, Dan Carter. Le meilleur joueur du monde n’a pas encore affiché toute l’étendue de son talent, mais son expérience des matches de haut niveau sera à coup sûr très précieuse. Comme l’apport de Chris Masoe, arrivé de Toulon à l’intersaison et qui à l’image de sa fin de saison tonitruante, s’est imposé comme LA pièce maîtresse du système des deux Laurent.

A cela, il faut bien évidemment ajouter les qualités d’un groupe qui n’en manquait déjà pas, à l’image de Machenaud, Dulin, Chavancy, Imhoff pour les arrières, Szarzewski, Van der Merwe ou Lauret devant. A noter aussi l’explosion de Goosen, très précieux et très inspiré ces derniers mois. Le Racing 92 est donc plus que bien armé pour atteindre son but, d’autant qu’après être passé tout près d’un sacre européen (défaite 21-9 à Lyon contre les Saracens), il a été piqué au vif, et espère bien se rattraper en TOP 14.

Toulouse est prévenu, mais la machine à phases finale possède elle aussi des très sérieux atouts pour s’imposer. Son expérience en phases finales d’abord, l’une des plus impressionnantes du rugby hexagonal, parfaitement incarnée par l’expérience de ses cadres. Clerc, Picamoles, Maestri, Dusautoir, Flood ou McAlister. Autant d’internationaux qui encadrent des jeunes pétris de talent à l’image de Bézy, Fickou, Aldegheri, Marchand ou Galan.

Une alchimie qu’Ugo Mola a su maîtriser, dans une période de transition forcément délicate après une éternité passée sous les ordres de Guy Noves. Toulouse a connu un passage à vide durant le Tournoi, chutant de la première à la sixième place, mais Toulouse n’a pas manqué sa saison. Pour preuve, les Rouge et Noir sont encore engagés dans la course au bouclier et pourront à Colombes prétendre à une 23ème demi-finale en 24 ans… tout est dit !

Alors bien sûr, à domicile, le Racing 92 pourra compter sur le soutien de son public, mais l’on sait que recevoir lors de ces barrages n’est pas gage de victoire, Castres et Clermont peuvent en témoigner, Toulouse également. En 2014, les Midi-Pyrénéens qui recevaient à ce niveau de la compétition, et manquaient leur première demi-finale depuis 1993, battus 21-16… par le Racing 92 ! A charge de revanche.

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