Présentation
Publié le 23/05/2017
Les saisons se suivent et se ressemblent pour l’ASM, habitué à animer les compétitions auxquelles il participe et à y endosser le rôle de favori. 2016-2017, n’a pas dérogé à la règle, Clermont terminant la phase préliminaire à la deuxième place, se qualifiant ainsi pour les demi-finales de Marseille directement, et réalisant un nouvel excellent parcours à l’échelon continental.
Mais pour le moment, les saisons se suivent et se ressemblent aussi pour un aspect plus négatif. En effet, si les Auvergnats ont disputé leur troisième finale européenne de l’histoire à Edimbourg, ils y ont également connu une troisième défaite. Certes face à l’ogre Saracens, impressionnant de maîtrise et invaincu depuis deux ans en Europe, pas de quoi rougir, mais il y en a assez d’être l’éternel superbe vaincu. En Auvergne, on espère devenir le superbe vainqueur !
Le premier titre de sa saison envolé, Clermont n’a plus que le TOP 14 pour soulever un trophée, et doit vaincre sa malédiction. Il y aura donc beaucoup de pression dans les rangs clermontois, mais aussi beaucoup de motivation à l’idée de rebondir, surtout face à cet adversaire. Souvenez-vous du 17 juin 2016 !
A cette époque, le Roazhon Park de Rennes accueille les demi-finales du TOP 14 qui s’ouvrent sur un Clermont – Racing 92. La configuration est quasiment la même, L'ASM, premier de la phase préliminaire et qualifié directement en demi-finale, affronte des Franciliens passés par la case barrage. Dans l’un, voire le plus beau match de la saison, le Racing 92 assomme L’ASM au bout des prolongations et obtient son ticket pour Barcelone… on connait la suite !
Une fin de saison de rêve pour les Ciel et Blanc, cauchemardesque pour leur victime. Pour cette édition 2016-2017, le Racing 92 voudra remettre le couvert. Et y parvenir aura une saveur encore plus forte que lors du précédent exercice. Passé à côté en Coupe d’Europe, qualifié sur le fil en phases finales du TOP 14, les Alto-séquannais ont eu du mal à digérer leur titre, mais ont trouvé les ressources pour relever la tête.
Plus efficaces que leurs concurrents dans la dernière ligne droite, ils ont arraché la dernière place qualificative au bout du suspense pour s’offrir une fin de parcours bonus. Et force est de constater que cela leur a fait du bien ! En déplacement à Montpellier pour ce « quart de finale », le Racing 92, dans le sillage d’énormes Nakarawa et Rokocoko, ont frappé très fort, ne laissant que des miettes à leurs hôtes pour filer en demi-finale.
Place au dernier carré, et à Clermont donc, pour comme nous le disions un remake enflammé. Un remake également placé sous le signe des mauvais souvenirs, car les deux équipes étaient déjà présentes pour le premier rendez-vous phocéen en 2011, et n’y avaient pas été à la fête. Les Jaunards s’inclinaient sèchement contre Toulouse (6-29), les Racingmen tombaient face à la surprise montpelliéraine de l’époque (25-26).
Dans les deux camps on espère que ce week-end méditerranéen sera plus enjoué. Motivés par la perte du trophée continental, les Clermontois devraient à coup sûrs répondre présent, tout comme des Franciliens qui, après s’être construits et qualifiés dans la difficulté, ont tout à gagner dans cette dernière ligne droite.