- A cinq journées de la fin, l'heure est-elle venue de dresser un bilan sur la saison du Biarritz olympique ?
On peut déjà dresser un premier bilan sur notre classement. Mathématiquement ce n'est pas mort, on peut toujours se qualifier pour les phases finales. Nous avions deux matchs importants face à Castres et à Bayonne qui auraient pu nous permettre de titiller la dernière place qualificative, mais nous avons perdu le premier et fait match nul au second. Nous voici à 12 points de la sixième place sachant qu'il nous reste des gros matchs à venir. Il faudrait un sans-faute et que les 4 équipes au-dessus de nous réalisent toutes des contre-performances pour que l'on aille en phase finale…
L'objectif est donc de bien finir la saison sachant que nous n'avons pas de pression puisqu'on est certains d'être en TOP 14 l'an prochain. On va tout faire pour aller vers le haut en gagnant à domicile et en réalisant un coup à l'extérieur. Au final, on aura vécu une saison compliquée et les défaites face à Toulon (9-36 le 6 octobre 2012) et le Racing-Métro (11-23 le 23 février 2013) ont fait beaucoup de mal.
- A quoi attribuez-vous cette deuxième saison a priori sans barrage ?
On regrette pas mal de points pris en route, puisqu'on a inscrit que 5 points de bonus et, sincèrement, les aléas climatiques ont été catastrophiques. En dix ans je n'avais vu cela ! On peut penser que c'est accessoire mais s'entraîner sous la pluie, dans le froid, sur des terrains quasiment impraticables ce n'est vraiment pas l'idéal pour poser son jeu. Surtout si ensuite le temps est pareil lors des matchs.
- A titre personnel vous avez vécu une année 2012 plutôt compliquée…
Oui, j'ai eu du mal à me remettre de la blessure de la saison passée. J'ai joué blessé de janvier à mai et cela a sans doute pesé, j'ai mis plus de temps à récupérer. Je ne suis pas encore à 100% mais la saison prochaine sera meilleure.
- A 33 ans, vous avez déclaré dans une interview que vous n'aviez pas tiré un trait sur le XV de France et la coupe du Monde de 2015 en Angleterre, cette blessure a-t-elle changé la donne ?
Non. Je ne ferme aucune porte tant que je me sens bien physiquement et psychologiquement. Je ne ressens pas le poids des années même si les saisons sont de plus en plus longues et des plus en plus intenses.
Un joueur qui commence aujourd'hui, je ne suis pas sûr qu'il connaisse une carrière professionnelle comme j'ai pu la connaître. Les matchs sont de plus en plus intenses et nous avons peu de périodes de repos avec seulement 3 semaines de vraie coupure. A moins que l'on trouve un moyen de rajouter des semaines dans l'année…(Rires)
- Ce week-end vous accueillez Clermont. Que pensez-vous de cette équipe et de son évolution ces dernières années ? Qu'a apporté Vern Cotter ?
En tant que club pro, Clermont est l'un des clubs les plus au point et ce, à tous les niveaux. Ils sont exemplaires en terme de régularité. Chaque saison ils sont présents au moment des phases finales. Ils étaient bien lotis avant l'arrivée de Vern Cotter, mais celui-ci a su apporter la rigueur et la discipline qu'il semblait manquer. Il a apporté encore plus de professionnalisme, et il a su venir avec un staff qualitativement conséquent. Aujourd'hui, c'est difficile de se battre contre Toulon, Clermont, Toulouse ou Montpellier. Ils ont des effectifs conséquents et élargis. Nous ne luttons pas avec les mêmes armes mais sur un match on peut rivaliser, battre n'importe qui et notre groupe est capable d'aller chercher quelque chose.
Matchs | Titulaire | Points | Poste |
---|---|---|---|
19 | 16 | 0 | 7 |
Détails des matchs joués | |||
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TOP 14 | 19 | Essais | 0 |
Titulaire | 16 | Trans. | 0 |
Remplacant | 3 | Pénalités | 0 |
Entrée en jeu | 3 / 3 | Drops | 0 |
Poste le + joué | 7 | Carton J | 0 |
2ème poste | 8 | Carton R | 0 |