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TOP 14, J8 : 36 ans de disette !

TOP 14, J8 : 36 ans de disette !

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Comme depuis 36 ans, l'ASM de Nathan Hines aura buté sur le CO de Seremaia Bai à Pierre Antoine... (Crédit photo : Presse Sports)

Castres 16 - (b) 13 Clermont Feuille de match

Il aura fallu attendre la 75ème minute pour le CO avant de prendre les devants dans la rencontre, mais force est de constater que la patience paie ! En effet, toujours derrière au score, les Tarnais auront su faire le dos rond et rester fidèles à leur ligne de conduite pour s'imposer sur le fil et signer une victoire très précieuse. Pourtant, la défaite, même s'il elle aurait sûrement été illogique au regard de l'étouffante domination castraise, aurait pu sanctionner les locaux. D'abord car durant le premier acte, avec une seule pénalité passée par Rory Kockott sur cinq tentatives, le CO ne parvenait pas à convertir ses actions, et l'on sait qu'à ce niveau, cela se paie cash. D'autant qu'au retour des vestiaires, les Asémistes, acculés dans leur camp face aux marées bleues qui se succédaient, plantaient un coup de poignard à des Tarnais médusés.




Interceptant la balle dans ses 22 mètres, Buttin filait sur 80 mètres, plus rapide que Dulin, pour inscrire un essai presque synonyme d'exploit. Mais nous le disions, en introduction, les locaux, fidèles à leur ligne de conduite, firent le dos rond, sans paniquer, d'abord pour revenir à hauteur de leurs visiteurs, essai de Kockott transformé par Teulet, avant que ce dernier, toujours aussi précis, ne passe la pénalité de la gagne à la 75ème. Comme depuis 36 ans, les Jaunards repartent de Pierre Antoine sans victoire, et risquent bien de perdre leur fauteuil de leader d'ici demain soir. Pour le CO, en revanche, victorieux de son quatrième match en autant de sortie sur sa pelouse, ce succès permet de se replacer dans le haut du tableau.





Biarritz 9 - (b) 36 Toulon Feuille de match

Nous le disions avant la rencontre, si le BO n'était pas encore en crise, malgré trois revers de rang, après la réception de Toulon, et même si les Basques ne diront pas qu'ils y sont, ils s'en rapprochent en tout cas, à grands, à très grands pas. D'abord parce que ce nouveau revers fait durer la spirale négative, qui impose au BO, un bilan de quatre défaites consécutives, et surtout de deux suite à Aguiléra après le revers dans le Derby. Ensuite, par la manière, car si les autres défaites avaient été au moins accrochées (encore que à Castres, 13-28), là cela ressemble à un naufrage, d'autant plus face à une formation réduite à 14 à deux reprises.




Trois essais encaissés, le bonus offensif concédé à ses adversaires, archi dominés, une faiblesse réussite au pied, c'est avec un gros mal de crâne que les Rouge et Blanc devrait se lever demain. En revanche, pour les Toulonnais, le réveil aura été cinglant. Leader invaincu avant le déplacement à Toulouse le week-end dernier, le RCT comptait bien effacer son seul revers de la saison dès ce week-end sur la Côte Basque. pari réussi et mieux que cela. Car cette victoire bonifiée rappelle à tout le monde les capacités de cette équipe, et qu'il permet surtout de reprendre la première place du championnat… avant, mise à part l'intermède européen, de peut-être enchainer avec deux rencontres dans son antre, face à Bayonne et Paris.






A SUIVRE AUJOURD'HUI





Bayonne 37 - 16 Agen Feuille de match

Cela commençait à sentir le roussi sur les bords de la Nive, et, même si rien n'est encore réglé, le succès du week-end dernier a fait un bien énorme ! D'abord parce qu'il a cassé la spirale de défaite qui durait depuis quatre matches. Ensuite, parce que cela a permis aux Bayonnais de sortir de la zone rouge. Enfin, car il a eu lieu face à l'éternel, le meilleur ennemi biarrot, pour le 103ème derby basque de l'histoire. Aussi, tous les facteurs sont réunis pour crée un électrochoc et véritablement lancer la saison des Ciel et Blanc… sur le papier du moins. Comme toujours, cette performance n'aura de la valeur Que si, et seulement si elle est confirmée ce week-end face à Agen.




Une deuxième victoire de suite pourrait permettre de travailler plus sereinement, un revers anéantirait tout. Et cela s'annonce compliqué, d'abord pour le staff d'entraîneur, anciens meneurs du SUA, pour qui la rencontre aura forcément une dimension sentimentale particulière. Mais sportivement, surtout, car si Agen a connu une entame de championnat catastrophique, avec trois victoires consécutives, s'est éloigné de la zone de relégation. Mais avec quatre petits points d'avance sur Bordeaux-Bègles, le premier relégable, l'écart et infime et tout peut aller très vite. D'(autant plus qu'hormis un succès à Mont de Marsan lors de la sixième journée (28-16), les Lot et Garonnais ont toujours perdu loin d'Armandie… c'est d'autant plus vrai avec seulement trois victoires 16 déplacements à Jean Dauger depuis l'après-guerre.




La dernière rencontre en vidéo.


Grenoble 28 - (b) 23 Perpignan Feuille de match

Incapable de s'imposer à l'extérieur, mise à part la victoire inaugurale en Gironde, le FCG a fait un peu de surplace ces dernières semaines avec deux revers de rang à Agen (26-32) puis à Clermont (20-44). Même si autre chose était attendu lors du voyage dans le Lot et Garonne, celui en auvergne était moins espéré… mais au final, rien de bien catastrophique pour les Isérois. Surtout à l'heure de retrouver leur antre, où ils sont en revanche intraitables. Trois matches, trois victoires, dont la dernière très solide sur le Racing-Métro 92 (27-13), permettent à Grenoble de figurer encore dans la première partie du championnat et de repasser devant leurs derniers adversaires. Avec une nouvelle sortie à domicile au programme avant la trêve européenne, les Grenoblois ont une nouvelle belle occasion de briller, et de confirmer leur rang.




Pour cela il faudra dominer l'USAP, et cela ne s'annonce pas simple pour autant. En effet, il y a quelques semaines, les Catalans étaient au plus mal, mais ils ont pu vérifier avec bonheur le proverbe « après la pluie vient le beau temps ». Trois victoires en quatre matches leur ont permis de s'extirper de la zone rouge et de prendre leur distance pour se placer dans le milieu du tableau. Une situation plus respirable qui est loin d'être positive pour autant, car personne ne lâchant la bride, tout le monde se tient dans un mouchoir de poche. Aussi, toute victoire est importante, et avec une incapacité à voyager, trois défaites en autant de déplacements, les Usapistes ont un handicap de taille…



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Racing Métro 92 12 (b) - 16 Montpellier Feuille de match

Gagner, perdre, gagner, perdre… voilà deux formations, appelées à jouer les premiers rôles du championnat qui, malgré des positions tout à fait honorables, ne tiennent pas encore totalement leur rôles, en raison d'une incapacité à véritablement enchaîner les bons résultats. Après une campagne basque rondement menée avec deux succès sur Bayonne (25-18) puis sur Biarritz (13-12), le Racing-Métro 92 n'est pas parvenu à faire la passe de trois à Grenoble, chutant sèchement 13-27. Motif d'espoir toute fois, de retour sur sa pelouse, le club francilien, qui ne s'y est incliné qu'une fois, face à Toulon, fait montre d'une belle maîtrise.




Il faudra au moins cela pour venir à bout de Montpellier, qui éprouve les même difficultés que son adversaire, mais qui est actuellement sur deux victoires consécutives (dont une à l'extérieur), en passe de poursuivre sa belle série et donc d'enchainer. Est-ce possible ? Si l'on en croit le réalisme affiché en gironde il y a 15 jours (victoire bonifiée 23-15), oui. Si on l'on regarde le passif entre les deux formations à Colombes, moins. Avec une seule victoire en quatre déplacements (26-25 en 2011), les chiffres ne parlent pas en leur faveur… mais les chiffres restent les chiffres, et l'on peut les mentir !




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Mont-de-Marsan 28 (b) - 30 Paris Feuille de match

Ca sent le match couperet à des kilomètres ! A 700 kilomètres pour être précis, la distance qui sépare les stades des deux protagonistes de la rencontre. Lanterne rouge avec toujours zéro points au compteur, le Stade Montois voit ses concurrents directs s'éloigner un à un, journée après journée. Avec déjà 10 longueurs de retard sur Bayonne et Paris (justement), les deux premiers non relégables, les Montois, même s'ils ne l'avaient plus vraiment, n'ont plus le choix, ils doivent gagner. Un premier succès qui ne règlerait rien, mais qui entretiendrai tout de même un peu d'espoir dans les rangs les landais. D'autant que si succès il y a, cela permettrai aux Jaune et Noir de revenir sur leur adversaire du jour, le Stade Français, et donc de quelque peu relancer le championnat.




Une issue à laquelle les Parisiens ne veulent même pas penser, car avec deux victoires au compteur, et une seule depuis la deuxième journée, ils sont sur la corde raide. La défaite à Clermont (25-28) dans les tous derniers instants le week-end dernier confirme les belles choses entrevues lors du succès face à l'USAP la journée précédente (34-24), mais il met surtout en avant les difficultés de cette équipe à gérer les temps forts et à prendre des points, alors qu'ils menaient largement avant de se faire rattraper. Les belles choses sont une chose, mais elles ne sont positives que lorsqu'elles sont concrétisées… aujourd'hui elles le sont encore trop peu, et placent les Parisiens dans une situation délicate. Avant qu'elle ne devienne problématique, il faut réagir.




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Bordeaux-Bègles 32 (b) - 34 Toulouse Feuille de match

Si Toulouse avait laissé tout le monde sur sa faim depuis le coup d'envoi de la saison, la réponse apportée le week-end dernier a été très claire, Toulouse est champion en titre, l'a montré, et compte bien faire respecter son rang. Même l'irrésistible leader toulonnais, alors invaincu, a dû rentrer dans le rang, sans inscrire le moindre essai, et en prenant 32 points. Bien sûr, Frédéric Michalak, foulant la pelouse de la Ville rose pour la première fois de sa carrière avec un autre maillot de club a brillé, mais moins que son vis-à-vis, qui a inondé la rencontre de son talent. Luke McAlister, 29 ans, 1m77 pour 93 kg de muscles, 30 sélections chez les All Blacks, une deuxième saison avec Toulouse… et un talent à toute épreuve !




27 points à lui tout seul, des inspirations à tout va, un jeu juste, le néo-zélandais a à nouveau sorti un gros, un très gros match, et quasiment imposé une « Luckey dépendance » aux Midi Pyrénéens. Gageons que s'il maintient ce niveau de jeu, trainant ses coéquipiers dans son sillage (mention spéciale au jeune Fickou, excellent face à son ancien club), le Stade devrait rapidement truster le haut du pavé, comme souvent. Les Girondins sont prévenus, et eux qui ont retrouvé la zone rouge à l'issue de la précédente journée, vont certainement vivre une semaine tendue.




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