Indéniablement le choc au sommet de cette 12ème journée entre le leader et son dauphin, ce Toulon – Clermont s'annonce palpitant pour bien des raisons. Par le statut de ces deux formations et leur rang, forcément. Par la constellation de talents qui composent ces deux effectifs. Par la philosophie de jeu de ces deux ténors du championnat et d'Europe. Mais aussi par les statistiques offensives et défensives, qui risquent d'offrir des sérieux moments d'émotions. En effet, la rencontre va opposer la meilleure attaque en termes de points (340) et d'essais (41) inscrits, le RCT, à la meilleure défense en termes de points (182) et d'essais (12) encaissés, l'ASM. Dans cette rencontre où il reçoit, le club Varois aura à cœur de confirmer la tendance, comme son visiteur, désireux de venir faire un coup sur la rade… à l'image des trois dernières saisons où il est venu y glaner deux succès, trois en cinq voyages.
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Le succès sur Toulon (22-14), avant les Tests matches du XV de France face à l'Australie et l'Argentine, a mis fin à quatre revers de rang côté castrais, et certainement offert un gros bol d'air à des Tarnais plongés alors dans une situation irrespirable depuis le coup d'envoi du championnat. Mais il ne doit aucunement faire oublier les difficultés du vice-champion de France qui, avant ce succès de prestige, restait sur quatre défaites de rang et ne s'était imposé qu'à trois reprises depuis le 16 août. Le CO doit donc enfin confirmer un succès et réussir à enchainer deux victoires de rang pour la première fois cette saison. La venue du Racing-Métro 92 est même l'occasion de faire coup double en réussissant cette série et en battant un second ténor en deux matches. Une issue compliquée, car si les Franciliens ne voyagent pas très bien, ils ne se sont inclinés qu'une fois lors de leurs trois dernières sorties, et semblent avoir trouvé une certaine vitesse de croisière. Mais Castres n'a pas le choix, au risque de s'enfoncer un peu plus dans la zone rouge.
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Dans cette opposition de queue de peloton, la victoire sera primordiale pour ne pas céder de terrain face à la zone rouge et se replacer, durablement peut-être, dans le milieu de tableau. Les Rochelais, qui depuis leur revers à domicile face à l'UBB (le seul de la saison à Deflandre) se sont bien repris en enchainant trois victoires de rang dans leur antre (dont une face à l'Aviron en Challenge Cup), voudront poursuivre sur leur lancée en enchaînant une deuxième victoire cette saison face aux Basques, et une quatrième devant leur public. Il faudra pour cela être plus hermétique en défense, les Rochelais étant la formation à avoir encaissé le plus grand nombre d'essais du TOP 14 (38), et ce, même s'ils reçoivent celle qui en a inscrit le moins (18), avec Montpellier. Les Basques n'auront cure de ces chiffres et préfèreront s'appuyer sur leur solidité en TOP 14 contre leurs hôtes du jour, face auxquels ils ont remporté trois des quatre confrontations disputées dans l'élite.
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Formation la moins prolifique en termes de points inscrits (209), avant dernier du classement à domicile (malgré une seule défaite), lanterne rouge du TOP 14… le LOU n'a plus de temps à perdre s'il veut croire en une deuxième saison de suite dans l'élite. Victoire donc primordiale face à Montpellier ce week-end ! Les rhodaniens pourront se motiver en espérant que les Héraultais, dans une situation délicate en ce moment (4 défaite de suite) soient encore convalescent… mais ne devront pas oublier qu'ils ne sont jamais imposés face au MHR en TOP 14. Les hommes de Fabien Galthier comptent bien de leur côté ne pas concéder leur première défaite face à Lyon, pour mettre fin à leur spirale négative et se relancer en championnat, car le wagon de tête ne les attendra pas…
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Lanterne rouge du classement à domicile avec deux défaites en trois matches, Oyonnax ne parvient plus à faire de Mathon cette citadelle par le passé imprenable. La venue des Girondins doit être pour eux l'occasion de retrouver cette solidité à domicile pour mettre encore un peu plus de distance avec la zone rouge. Une possibilité lorsque l'on sait que les Girondins ne voyagent pas ben, et qu'ils ne se sont jamais imposés dans le Haut Bugey en sept matches, n'y accrochant qu'un nul 22-22 en 2006 pour meilleur résultat. Les hommes de Christophe Urios tenteront de faire durer la série en surfant sur leur renouveau, eux qui ne se sont inclinés qu'une fois en trois matches, après avoir connu consécutivement quatre revers.
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Avec six succès de rang, le Stade Toulousain a semble-t-il dit adieu à sa période de disette, pour se replacer en championnat et parfaitement lancer sa campagne européenne. Reste maintenant à offrir le même visage que celui auquel il nous avait habitué, et que leurs supporters regrettent pour le moment. En effet, étant à ce jour la formation la moins prolifique à la maison avec seulement 107 points marqués (et même si elle est également la meilleure défense avec seulement 58 points encaissés), le Stade toulousain avait habitué tout le monde à mieux. La venue de Grenoble, un adversaire qui réussit très bien aux Rouge et Noir à domicile (12 matches et 12 victoires toulousaines, et toutes larges depuis 1993 à l'image des deux dernières, 38-8 la saison passée et 57-7 en 2013), est une occasion rêvée d'y parvenir. Le FCG a de quoi craindre son déplacement, d'autant qu'avec 332 points encaissés loin de l'Isère, il reste la formation la moins hermétique en termes de points encaissés. Wisniewski, meilleur réalisateur du championnat avec 144 points, et Ratini, meilleur marqueur d'essais du TOP 14 avec 9 essais, devront tenir leur rang pour inverser la tendance.
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Troisième du classement de TOP 14, Paris est également avec Grenoble, la seule formation du championnat à ne pas avoir encore perdu dans son antre. C'est donc avec la motivation d'ajouter un sixième succès de rang que les hommes de Gonzalo Quesada pénètreront sur la pelouse de Jean Bouin pour y affronter Brive. Sur le papier, les Franciliens devaient pouvoir venir à bout des Coujoux, neuvième du classement mais ne s'étant imposés qu'une fois en cinq déplacements, mais il faudra rester méfiant. D'abord parce que les qualités corréziennes ne sont plus à prouver, mais également car, sporadiquement, les Blanc et Noirs sont revenus victorieux de la Capitale, comme en 2004 (28-26) et en 2010 (29-27). L'espoir de l'exploit est donc de mise et ils devraient s'y accrocher fermement pour faire chuter l'édifice parisien.
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