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VI Nations - J3 : dans l’ombre du « crunch »

VI Nations - J3 : dans l’ombre du « crunch »



ITALIE – GALLES : finita la dolce vita










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Dans le sillage de Shane Williams, le Pays de Galles a retouvé de l'allant et compte bien poursuivre dans cette voie

Samedi 26 février, 15h30




Il n'y a plus de temps à perdre pour les Italiens après deux rencontres perdues pour débuter ce Tournoi. La première journée, et un revers sur le fil à Rome face à l'Irlande (11-13) avait laissé entrevoir de superbes choses… mais elles furent complètement effacées par la déroute anglaise (13-59), certes face à un XV de la Rose irrésistible. Dernière du classement, l'Italie est en route pour ce qui pourrait être sa 5ème cuillère de bois en 12 participations, une issue dont les Transalpins ne veulent pas entendre parler. Pour l'éviter, il faudra sortir le bleu de chauffe et absolument s'imposer ce week-end à Rome car la suite du parcours s'annonce très problématique.




Après avoir reçu la France mi-février, la Squadra ira défier l'Ecosse dans son antre, pour ce qui sera peut-être la rencontre décisive dans l'attribution de cet outil culinaire devenu incontournable dans le monde de l'Ovalie. La victoire s'annonce donc impérative mais également compliquée. Après s'être inclinés à Cardiff face à l'Angleterre, les Dragons Rouges ont montré un tout autre visage à Murrayfield. Solides défensivement, réalistes offensivement et bénéficiant des toujours géniales inspirations de Shane Williams, les hommes de Warren Gatland n'ont certes pas rendu une copie parfaite, mais solide, avec un précieux succès 24-6.




C'est avec des certitudes et la ferme intention de s'imposer que le XV au poireau fera le déplacement dans la Capitale italienne. Mais Rome n'a pas toujours réussi aux Gallois par le passé, eux qui ne se sont imposés qu'à trois reprises en 5 déplacements. L'emportant une fois sur deux, les Britanniques présentent cependant un bilan positif, mais se sont imposés 20-15 en 2009 lors de leur dernier week-end à Rome… et si l'histoire se répète, ce sont les Italiens qui devraient gagner samedi ! Le Fratelli d'Italia devrait résonner très forts à Fulminio où le peuple Azzuri rêve que ses ouailles remportent leur premier succès du Tournoi… histoire d'aborder le reste de la compétition avec moins de pression et que la Dolce Vita n'ait pas une issue trop décevante.




Les 5 dernières confrontations à Rome :


5 avril 2001, Italie – Pays de Galles : 23-33


15 février 2003, Italie – Pays de Galles : 30-22


12 février 2005, Italie – Pays de Galles : 8-38


10 mars 2007, Italie – Pays de Galles : 23-20


14 mars 2009, Italie – Pays de Galles : 15-20

















ANGLETERRE – FRANCE : un « crunch » à croquer à pleines dents










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A l'image de Mike Tindall, l'Angleterre sourit, et sur son petit nuage, attend la France de pied ferme

Samedi 26 février, 17h




Un mythe… un choc… un évènement… une finale… tous les superlatifs sont bons pour présenter l'éternel « crunch », opposant les meilleurs ennemis d'Angleterre et de France. D'autant que les deux formations se sont imposées lors des deux premières journées (avec plus ou moins de panache), restent encore en course pour le titre, peut-être le Grand Chelem. Et surtout quand ce monument du rugby se déroule dans un des temples de l'Ovalie européenne, Twickenham.




Place donc au spectacle, pour une rencontre qui sent déjà la poudre. Tenants du titre et forts d'un Grand Chelem, les Tricolores se rendent à Londres pour défendre leur titre et tenir les sujets de Sa Majesté en respect. Pourtant ce n'est pas dans la plus grande sérénité qu'ils traverseront le Channel après une entame de compétition mi-figue mi-raisin. D'un côté deux succès permettant aux Bleus d'être en tête de la compétition avec les Anglais, des intentions face à l'Ecosse, une belle prestation de Parra -remplaçant samedi- au pied en Irlande. De l'autre, une défense moins hermétique qu'à l'accoutumée avec 6 essais encaissés en deux matchs, trois à Saint-Denis et trois à Dublin, et de nombreuses fautes en verte Erin empêchant le développement du jeu.




Il faudra régler ces petits détails qui ont pêché à l'Aviva Stadium pour pouvoir se créer des occasions, mais surtout se montrer beaucoup plus solides à Twickenham. Car c'est face à une formation très prolixe offensivement à laquelle les Bleus vont se frotter. Derrière une charnière Youngs – Flood qui a pris le jeu à son compte, et à merveille, et forte de son nouveau chasseur d'essais Chris Ashton, auteur de six réalisations depuis le coup d'envoi du Tournoi (9 en 9 sélections), le XV de la Rose a des arguments. D'autant plus que, battus à Saint-Denis l'an passé 12-10 dans la finale pour le titre et le Grand Chelem, les Anglais auront à cœur de laver cet affront.




Méfiance donc pour la France, qui si elle a déjà brillé à Londres par le passé, moins ces dernières années avec seulement 2 victoires lors des 20 dernières années (la dernière remontant à 2005 sur le score de 18-17), elle y a parfois connu de grosses déconvenues (34-10 en 2009, 48-19 en 2001, 31-10 en 1995…). Il ne faudra rien regretter à l'issue de la rencontre, et, pour faire un coup, croquer ce « crunch » à pleines dents… à l'image des hordes de supporters qui s'adonnent aux mythiques pique-niques de Twickenham sur les pelouses et parking (capots de voitures de luxe ouverts) bordant ce lieu magique, participant ainsi à la légende de l'évènement.



Les 5 dernières confrontations à Londres :


7 avril 2001, Angleterre – France : 48-19


15 février 2003, Angleterre – France : 25-17


13 février 2005, Angleterre – France : 17-18


11 mars 2007, Angleterre – France : 26-18


15 mars 2009, Angleterre – France : 34-10

















ECOSSE – IRLANDE : le vert de l'espoir










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Dans la grisaille depuis le début du Tournoi, l'Irlande attend impatiemment une éclaircie

Dimanche 27 février, 15h




C'est avec de l'espoir que les Ecossais aborderont leur deuxième match à domicile du Tournoi. Prometteurs face aux Français à Saint-Denis, malgré une défaite 34-21, mais forts de trois essais, les Ecossais n'ont pu reproduire une telle performance à Murrayfield pour la réception du Pays de Galles. Efficaces contre les Bleus, ils ne le furent jamais contre des Gallois qui avaient rapidement pris les rênes de la rencontre pour la gérer ensuite, mais qui avait fait un beau cadeau à leurs hôtes, en jouant à 13 contre 15 durant la première période. Au final, et avec deux défaites au compteur, les hommes d'Andy Robinson partagent la dernière place avec l'Italie et sont dans la course pour la cuillère de bois.




Pour éviter cette issue redoutée, qu'ils n'ont plus connu depuis 2004, les Ecossais ont d'ores et déjà la réception de l'Italie lors de la dernière journée en tête. Mais la venue de l'Irlande pourrait en être une autre, une de celles qui peuvent désinhiber un groupe. Cela ne s'annonce pourtant pas sous les meilleurs auspices, car c'est une formation irlandaise qui a à cœur de faire beaucoup mieux qui se présentera à Murrayfield. Passée tout près de la correctionnelle en ouverture à Rome (11-13, ne devant son salut qu'à un éclair de O'Gara en toute fin de rencontre), le XV du trèfle s'est incliné à domicile contre la France (22-25), ayant pourtant produit du jeu, mais en étant trop indiscipliné pour reprendre les commandes de la rencontre aux Tricolores.




Revancharde, l'Irlande tentera de faire aussi bien que lors de ses quatre derniers voyages dans l'antre du XV du Chardon, avec quatre victoires dont deux larges en 2003 et 2005. Aura-t-elle réglé ses problèmes et retrouvé de sa superbe ? Peut-être. Les rudes écossais feront tout pour que cela ne soit pas le cas, et voudront, comme contre la France, jouer les trouble-fêtes et les perce-murailles.




Les 5 dernières rencontres à Edimbourg :


22 septembre 2001, Ecosse – Irlande : 32-10


16 février 2003, Ecosse – Irlande : 6-36


12 février 2005, Ecosse – Irlande : 13-40


10 mars 2007, Ecosse – Irlande : 18-19


14 mars 2009, Ecosse – Irlande : 15-22

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