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VI Nations, J3 - Première défaite des Bleus de Novès

VI Nations, J3 - Première défaite des Bleus de Novès

Publié le 26/02/2016

Après deux victoires poussives à domicile pour lancer son Tournoi 2016, le XV de France made in Guy Noves entrait dans une toute autre dimension en se déplaçant au Pincipality Stadium, l'antre des Diables Rouge. Egalement invaincus depuis le Coup d'envoi de la compétition, les Gallois comptaient bien le rester et signer un deuxième succès de rang sur leur pelouse. Aussi, l'on promettait l'enfer aux Bleus, et notamment dans le défi physqiue, prisé par les Britanniques, et pour lequel la France partait un peu dans l'inconnu avec sa colonnie de petits nouveaux.

A ce niveau, force est de constater que les Tricolores ont fait plus de la figuration, n'explosant pas en plein vol comme beaucoup le pensaient, ne se retrouvant pas le dos sur la pelouse suite aux incessantes épreuves de force imposés par les monstres du XV du Poireau, ne faiblissant pas sous la pression d'un stade toujours enflammé... La France a répondu présent, ne rentrant au vestiaire qu'avec un infime retard de trois petits points (3-6), et comptant neuf longueurs de retard au coup de sifflet final.

Des points positifs, motifs d'espoir pour la construction de ce groupe, mais qui laissent pourtant de larges regrets au regard de la physionomie du match. Outre l'essai en contre de North qui crucifiait les Bleus alors dominateurs, ce même état d'esprit combatif qui aura permis de tenir tête aux Pays de Galles aura eu raison des ambitions du groupe. En effet, s'évertuant à jouer, à conserver la balle, a défier, à viser l'essai, les Français ont par moment manquer de lucidité dans le dernier geste ou dans les décisions, mais surtout, en ont peut-être oublié le plus important scorer.

A l'image de cette énorme séquence où ils occupèrent le camp gallois pendant plus de 10 minutes, et durant lequel ils tapèrent en touche pour appuyer où ça faisait mal pour inscrire cinq points, alors qu'ils auraient peut-être dû se contenter de trois points. Nous n'allons cependant pas bouder notre plaisir après ce que nous avons vu. C'est une défaite certes, mais il y a eu du bon, du très bon, et la porchaine, fois, gageons que les charges de Guirado par exemple, arrêté sur la ligne, iront au bout. Rendez-vous le 13 mars prochain à Murrayfield pour affronter les toujours accrocheurs écossais et signer la première victoire à l'extérieur du nouveau XV de France.

Dans le deuxième match de la journée, l'Ecosse a brillé à Rome face à des Italiens pourtant plaisants et efficaces au plaquage. Sauf que les hommes de Vern Cotter, animés par une belle envie de jouer en première période, contraient cette agressivité transalpine par d'efficaces transmissions de balles, dans le mouvement, leur permettant d'inscrire deux beaux essais pour se mettre à l'abri dès la pause. La deuxième période ne changeait rien à la donne, le XV du Chardon gérant parfaitement leur avantage avant de planter une dernière banderille en toute fin de rencontre.

Un succès qui permet aux Ecossais de confirmer leurs belles aptitudes, affichées dès la Coupe du Monde et confortées face à l'Angleterre et le Pays de Galles lors des deux premières journées du Tournoi, et qui envoient un message fort aux Bleus, leurs prochains adversaires qu'ils recevront dans le mythique Murrayfield... tout un programme! Mais cette victoire évite surtout à l'Ecosse de craindre une deuxième campagne sans victoire après celle de 2014... alors que l'Italie, avec trois revers et avant deux déplacements en Irlande et au Pays de Galles file tout droit vers sa sixième cuillère de bois de l'histoire.


Dans le dernier match de la journée, l'Angleterre aura dû attendre la deuxième période pour se defaire de l'Irlande, mais signe un succès précieux et tout en maîtrise. Accroché lors du premier acte et ne menant que 6-3 à la pause, le XV de la Rose ne s'affola pas, mieux il parvint à tuer le match en quatre petites minutes, infligeant un cinglant 14-0 à leurs adversaires grâce aux essais de Watson et Brown aux alentours de l'heure de jeu.

Une punition pour des Irlandais qui peuvent nourrir des regrets au regard de la rencontre. Sans ces deux essais coup sur coup et surtout avec un peu plus de réalisme, le résultat aurait été tout autre. Malheureusement, le XV du Trèfle joua de malchance à l'image de la folle course de Henshaw repris au dernier par le monumental retour de l'ailier anglais Nowell, ou de cette action des jeunes pousses Dillane et Van Der Flier échouant à 5 mètres de la ligne après avoir fait chavirer le bateau anglais, ou encore pour cet essai refusé à ce même Van Der Flier après un nouveau temps fort.

Le fait est que l'Irlande a essuyé son deuxième revers en deux semaines, et a dit adieu aux espoirs d'un historique triplé. L'Angleterre en revanche, après le fiasco de sa Coupe du Monde confirme son redressement. Avec trois victoires, le XV de la Rose est la dernière fomation encore en lice pour signer le Grand Chelem. Pour cela, il faudra écarter le Pays de Galles (à Twickenham) et la France (à Saint-Denis), les deux formations encore course pour la victoire finale. Tout un programme, mais leader de la compétition, les hommes de Jones ont leur destin entre les mains.


Le programme 20h30 - 23h: 2h30>

Vendredi 26 février
Pays de Galles –France: 19-10

Samedi 27 février
15h25 : Italie – Ecosse: 20-36
17h50 : Angleterre - Irlande: 21-10