Résumés
Publié le 19/03/2016
Le Pays de Galles et l'Italie avaient l'honneur d'ouvrir le bal de cette dernière journée de la compétition au Principality Stadium de Cardiff, pour une rencontre où les seuls enjeux étaient, pour les Gallois de briller devant leur public, pour les Italiens de s'éviter la cuillère de bois, la sixième de leur histoire. Dans une renontre intense et spectaculaire, où 81 points et 11 essais furent inscrits, les premiers ont atteint leur objectif, les seconds l'ont manqué.
Au sortir d'un match parfaitement maîtrisé et d'un large succès 67-14, les Diables Rouges finissent la compétition sur une bonne note en s'assurant la deuxième place du classement à l'issue de la compétition. Ayons une petite pensée pour les Italiens qui n'ont jamais démérité, mais surtout pour deux d'entre eux, Castrogiovanni et Parisse qui devraient quitter la sélection et qui terminent leur carrière internationale sur cette désdillusion. Une pensée également pour Jacques Brunel qui fini sa mission sur cette sévère défaite, mais qui retiendra tout le bien qu'il a apporté à la Squadra.
Un peu plus tard dans l'après-midi, l'Irlande accueillait l'Ecosse à l'Aviva Stadium dans une rencontre sans enjeu, et donc prometteuse, car annonciatrice de jeu et de belles choses. Ce fut le cas, le XV du Trèfle maîtrisant globalement la rencontre et inscrivant quatre essais à un XV du Chardon qui n'était pas en reste, pointant pour sa part à trois reprises dans l'en-but adverse. A noter, s'il était nécessaire de le faire encore, que dans les rang de cette équipe évolue une pépite en la personne de Stuart Hogg. Sur une récupération anodine, il réalisait un nouvel exploit pour déchirer la défense adverse et inscrire le premier essai des siens et du match. Malheureusement pour les hommes de Vern Cotter, ce sont ceux de Joe Scmhidt qui finissent leur Tournoi sur un succès.
Mais tous les yeux étaient tournés vers le sommet du soir à Saint Denis où la France recevait l'Angleterre pour le 102ème Crunch de l'histoire. Une rencontre toujours à part, d'autant plus quand le contexte ajoutait un peu plus de tension. En effet, si l'Angleterre était d'ores et déjà assurée de remporter le Tournoi, elle avait le Grand Chelem, qui lui échappait depuis 2003 en ligne de mire. La motivation des troupes d'Eddie Jones était énorme, à l'image des déclarations du capitaine Hatrley qui annonçait dans la semaine que cette génération, aussi talentueuse soit-elle, n'avait qu'un Tounoi à son actif, et visait un coup de maître, surtout si cela pouvait se dérouler sur la pelouse de son meilleur ennemi.
Au sortir de cette victoire 31-21, c'est chose faite, même si cela ne fut pas de tout repos. En effet, si Care plantait la première banderille, il était dit que jamais les Français ne se laisseraient distancer. Et en effet, malgré trois essais inscrits, les Anglais ne parvenaient pas à mettre leurs hôtes à plus de quatre points... avant la dernière ligne droite. Deux nouveaux coups de pieds de Farrel en fin de rencontre scellaient la victoire des Britanniques, qui après une compétition parfaitement maîtrisée pouvaient exulter. Félicitations à eux, d'autant que c'est un Grand Chelem avec trois victoires à l'extérieur, une sacré performance. Et une sacrée entrée en matière pour le nouveau coach, australien, qui avait la lourde tâche de faire revenir le XV de la Rose sur le devant de la scène après le désastre de sa Coupe du Monde...
Mais félicitations aussi aux Bleus qui paradoxalement ont livré leur meilleure prestation de la compétition. Biensûr, aucun n'essai ne fut marqué, beaucoup de franchissements mais pas de concrétisation, des difficultés devant et des écarts derrière... mais globalement, la France n'a pas à rougir de sa prestation. En tête d'affiche, Machenaud auteur d'un sans faute et des 21 points du XV de France, Spedding, intenable en première période, Vakatawa, qui affiche du déchet mais apporte beaucoup de fraîcheur et d'envie que ce soit en attaque ou en défense. Le classement final fait bien évidemment très mal puisque la France ne termine que cinquième, mais tout n'est pas à jeter. Il y a encore beaucoup de travail, mais beaucoup d'espoir aussi. Rendez-vous pour la Tournée d'été où les troupes de Guy Novès poseront leurs valises en Argentine en juin.
Samedi 19 mars
15h30 - Pays de Galles – Italie: 67-14
18h – Irlande – Ecosse: 35-25
21h – France - Angleterre: 21-31