Résumés
Publié le 18/03/2017
Troisième du Tournoi avant ce match, le XV de France avait l'occasion de verrouiller sa place dans le trio de tête de la compétition, voire mieux, et signer sa meilleure prestation globale depuis bien longtemps. Un objectif compliqué à l'heure de recevoir les toujours valeureux gallois, qui restaient sur cinq succès de rang face aux Bleus, et ce, quelque soit le terrain, mais envisageable dans son antre dyonisienne où la France avait remporté son seul match disputé cette année, face à l'Ecosse (20-16).
L'essai d'entrée de Lamérat, pourtant critiqué depuis plusieurs semaines pour son incapacité à conclure, mettait parfaitement les Français sur orbite, malgré le toujours efficace Halfpenny, ramenant les Diables Rouges à un petit point à la pause, 10-9. Le deuxième acte, beaucoup plus frustrant, permettait à l'arrière toulonnais de mettre les Britanniques devant au score, et les porter vers la victoire sur la sirène, 18-13.
Puis vinrent ces interminables arrêts de jeu, plus de 20 minutes, marqués par un jaune distribué aux Gallois, jalonnés d'une succession de pénalités à l'avantage des Bleus, sans que Monsieur Barnes ne siffle un essai de pénalité qui aurait pourtant pu et dû être accordé à la France. Plus les minutes passaient, plus un revers immérité semblait prendre forme, malgré le soutien immense du public tricolore.
Mais il était dit que dans ce match irrespirable, la France nouvelle mouture sortirait la tête haute. Damien Chouly, revanchard l'avait bien compris et inscrivait l'essai salvateur, qui, transformé par Lopez, envoyait la France au septième ciel. Une fin dantesque qui met un terme à un Tournoi où les Bleus ont soulevé quelques interrogations mais surtout confirmé, et c'est bien là l'essentiel, toutes les belles choses montrées depuis la Tournée en Argentine.
S'il reste encore du travail, notamment dans la finition, ce Tournoi et ce dernier match posent très clairement les bases d'un futur qui pourrait s'annoncé bien plus ensoleillé. A l'image de la tonitruante entrée d'Antoine Dupont, de l'éclosion de Fabien Sanconnie, de la confirmation de Jean-Baptiste Serin, cette équipe de France est une promesse en l'avenir.